Vilvaldi qui vient et s’en va
Dehors les tronçonneuses
Le coupe haie dans le bruit
Et toutes ces questions
Avec le temps redevenu bleu
Suffit d’imaginer la plage
Les vagues et nager dedans
Pour redevenir serein
Occulter la pesanteur humaine
Tiens un oiseau chante
Posé sur sa branche il est content
Sans l’apercevoir je l’imagine
Ah l’imagination est belle
Quand le bruit nous étouffe
Elle nous promène au loin
Loin des paroles inutiles
Chargées du passé des souvenirs
Une porte pourrait s’ouvrir
Sur l’horizon à peine voilé
Et nous inviter à nous en aller
Rejoindre là-bas les rêves d’enfant
Mais les ponts dans le ciel
N’existent pas
Alors que la machine redémarre
Il y en a marre
Et Beethoven se réveille
Lui au moins était sourd
Le bruit c’était son cœur
Qui l’aidait à marcher
A compter les croches
Allez
Plus fort la musique
Qu’elle m’emporte au loin
Loin d’ici où la porte claque
Et se referme
Comme il fait sombre soudain
Suffit-il toujours d’allumer la lumière
Pour voir
Aveuglé par le soleil
Je pourrais être sur la plage
Et m’enfoncer dans l’eau
Et oublier que j’ai des choses à faire
Dans ce monde où je ne suis pas seul.