Nola Tularosa

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Billet de blog 29 janvier 2010

Nola Tularosa

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Baisers éparpillés.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Lèvres humides

Baisers éparpillés

Quelqu’un dans le couloir

Court

S’enfuit

Une porte claque

Ce n’est même pas le soir

Comment peut-on encore s’aimer

Je connais un bar

Sur Valence Street

Qui n’existe plus

Je connais un bar

Sur Keizersgracht

Où je ne vais plus

Sur le mur humide

Cette toile écaillée

Présence amoureuse

Juvénile et futile

Le parcours déchu

Une cerise belle

Mais véreuse

N’entends-tu pas là-bas

L’autre qui t’appelle

Un enfant peut-être

Ou un violon

Les cartes ramassées

Sur la table

Déjà tu t’en vas

Enfin sous les platanes

La route unique et solitaire

M’emmène vers demain

Crépuscule désopilant

Où le geste essuie doucement

Les marques qui n’existent plus

Et ça recommence

Troisième sonate à gauche

Mouvement inachevé

Des traces de larmes

Empreinte d’un baiser

Sur un verre cassé

Heureusement il fait beau

Aujourd’hui près de la mer

Je vais me promener.

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