Robe retroussée
Douceur d’une main sur la cuisse
Les idées guimauves
Embrumées d’amour
Les pierres sèches si fraîches
Et le silence de la brise
Paupières oscillantes
Sans se troubler
Sans même compter
Pour préférer s’apaiser
Baisers sur les lèvres humides
Au milieu des murs chargés
D’histoire
D’histoires insolites
Où les pas languissent
Fuyant sous l’arrondi du ventre
Une pensée réalisée
Sans boire ni fumer
Seulement saliver et
L’odeur des champs si proches
Sans se perdre dans le seigle
Une main tendue que l’on aime
Dans l’apesanteur de la jeunesse
Comme arrivée à bon port
Pour écouter le cœur brûlant
Battre sous les arches sidérales
Le rythme annonciateur
Des bourgeons en fleurs.