Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Comme la langue d'Esope , le soleil est donc devenu ma meilleure et la pire des choses . Selon qu'on observe le vol miraculeux de Solar impulse 2 au-dessus des océans et sans qu'une seule goutte de carburant soit nécessaire ou selon qu'on écoute les responsables de notre santé publique évoquer une canicule encore plus efficace pour hâter les fins de vie que la poton du bon docteur Hollande . Nous voici donc pris entre le feu du ciel qui met en ébulition nos têtes et le feu de la terre qui , dès que nous la creusons , brûle nos pieds . D'un côté , ces centrales solaires qui vont nous fournir une électricité bon marché et inépuisable . Au moins pendant cinq milliards d'années . De l'autre , un recours généralisé à la climatisation qui va épuiser la couche d'ozone et aggraver l'effet de serre . En attendant le sommet climatique organisé prudemment à Paris au mois de décembre et grâce auquel , pendant quinze jours , les chefs d'Etat se transforment en chefs de rayon , force est de se demander si le moment n'est pas venu de fuir le système solaire et de s'en aller chercher à travers le cosmos un peu d'ombre sur une autre planète . D'autant que le soleil qui , traditionnellement , favoriserait le tourisme , aubaine des pays pauvres , n'est pas plus capable de retenir les vacanciers en Tunisie que de remettre en route le moteur de l'économie grecque . Le banco de Tsipras , cela tient à la fois du poker menteur , du jeu de dés et du quitte ou double .
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