La recherche d'un nouveau ministre du Travail s'apparente au dénichage d'un oiseau rare menacé de laisser des plumes sans que son chant en soit altéré. Il faut que le successeur de Mr Rebsamen soit politique mais pas trop, socialiste mais modéré, ayant des attaches en province mais possédant un logement à Paris.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La recherche d'un nouveau ministre du Travail s'apparente au dénichage d'un oiseau rare menacé de laisser des plumes sans que son chant en soit altéré. Il faut que le successeur de Mr Rebsamen soit politique mais pas trop, socialiste mais modéré, ayant des attaches en province mais possédant un logement à Paris. Il conviendra que ce grand-spécialiste du boulot n'en ait pas lui-même et qu'il ait été arraché au chômage par le coup de fil de l'Elysée afin que sa désignation améliore dès le premier jour la statistique. Il devra être assez fort en géométrie pour expliquer, le vingt-cinq de chaque mois que la courbe mesurant son efficacité n'est en réalité que le rayon très plat d'un cercle vicieux. Il devra, en toute occasion, faire contre mauvaise fortune bon coeur et s'accommoder d'une pression de plus en plus forte au fur et à mesure qu'on se rapprochera de la présidentielle. Il lui sera demandé d'exceller dans l'art de parler pour ne rien dire et de pouvoir affirmer sans rire que ça va mieux que si ça allait plus mal, qu'on ne peut que remonter une fois qu'on a touché le fond et qu'on ne saurait comparer la France à la Grèce puisque la première continue à prêter des milliards à la seconde. Enfin, il serait souhaitable qu'il dispose d'une fortune personnelle, sachant qu'en mai 2017 il rejoindra la longue cohorte de ceux auxquels il n'est pas parvenu à procurer un emploi. De l'audace ! Le 14 JUILLET il s'est présenté comme un président "AUDACIEUX". Il est temps de le montrer . Regardons autour de nous : en matière de croissance, la France est à la traîne.
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