Gauche ou droite,
ce en même temps,
qui nous laisse toujours gauche et mal à droite.
Où l’on se permet d’effacer le cours de notre histoire,
oubliant que cette notion s’est créée,
devant cette évidence,
où une partie de l’électorat revendiquait son appartenance
à l’ancien régime de droit divin, que représentait la royauté
et où sur les bancs des assemblées
elle se retrouvait à droite,
s’opposant toujours à cette gauche
qu’il y avait de l’autre côté,
pour qui la liberté, l’égalité et la fraternité
était la meilleur façon
de ne plus vouloir cultiver la misère.
Faisant qu’aujourd’hui,
en refusant cette évidence,
ont lui permet plus que jamais de nous y replonger,
ne faisant que permettre à nos inégalités,
qui en découlent, d’exploser.
Permettant même de mettre en danger notre humanité
pour laisser libre cours à notre complexe de supériorité,
ce qui est d’une indécence sans nom
dans une démocratie digne de ce nom.
Où la notion d’ordre n’est pas une notion de droite,
mais de besoin de respect pour pouvoir vivre ensemble.
Faisant que la plus grande des délinquances
qui sévit de nos jours pour notre démocratie,
pour ne pas dire nos démocraties,
cache ses trésors subtilisés
dans des paradis fiscaux,
pour assouvir avec jouissance,
son complexe de supériorité.