Absences

Comme elles sont atroces ces absences
Qui délitent notre confiance
Nous laissant dans la défiance
Sous la violence de nos peurs
Qui ne reflètent que notre ignorance.
Se refusant à l'égalité
Par pur conformisme
Où notre éducation
N'accepte en aucune façon
Qu'on puisse penser et agir
Différemment de ce que l'on nous a enseigné
Oubliant que la démocratie
Nous donne le droit d'être tous des êtres différents
Et non d'être tous obligés de se ressembler
Où la fraternité ne devient que privilèges
Pour justement nous y obliger.
Nous laissant dans un monde sclérosé
Sous les fouets de nos obligeances.
Tarissant notre enthousiasme
A ne plus vouloir en rien participer
Puisque de toute les façons
On se considère et se considérera
Toujours comme de vulgaires objets
Dans le plus banal des manques de respect.
Où le plus absurde dans toute cette histoire
C'est que depuis la nuit des temps
On ne fait que se confronter
A la violence de ces gens
Pour qui être humain
n'est et ne sera qu'une faiblesse d'esprit.
Alors que depuis 234 années
On a décidé de se révolter contre eux
Pour justement avoir le droit d'être, des êtres humains
Et ne plus vivre sous le jougs de leurs violences
Et qu'à nouveau on s'y retrouve confronter
Car ils veulent nous empêcher de continuer de l'être aujourd'hui.
Ne laissant aucune alternative à notre histoire humaine,
Ne faisant d'elle qu'un perpétuelle recommencement.
Car pour eux et ils le savent pertinemment
Plus que quiconque car elle est leur essence.
Se permettant même de nous faire croire
Qu'ils ne savent pas que la violence
N'est qu'un viol de nos libertés.
Alors qu'elle n'est qu'une insulte à notre démocratie
Que l'on a justement instaurée,
Pour qu'elle n'ait plus jamais le droit de citer.