Jamais rien à apporter.

Dure réalité
Où nos âmes assassines
Se complaisent, fières
Et en toute quiétude
De toutes ces armées
De bras vengeurs
Laissant tout opposant
Gisant sous terre.
Les mots ne cautérisant plus
Toutes ces violences indues
Que l’on s’inflige
Avec espérance
Pour ce mépris
De notre qualité de vie,
Où les partisans 
Du moindre effort
Font de la générosité
Leur seule ennemie.
Restant là 
Le cul par-terre
A compter les guerres
Et les trésors qu’elles génèrent
Faisant qu’aujourd’hui, comme demain
On crève encore de faim.
Sans l'once d'un remord
Se permettant encore
Que la mort en peine
Ne soit abolie
Nous permettant de justifier
Leurs mauvais sorts.