Chants de sirènes

Doux sourire
Dans ce matin d’oublie
De ce monde à l’envers
Où les mots de haine
Sont chants de sirènes
Où leurs mépris
Affichent leurs misérables ennuies
Où claquent les fouets
De leur manque d’humilité.
Où notre envie de vivre doit se taire
Devant la violence de leurs possessivités
Où leurs vous ne veulent plus de nous
Où le peuple n’est plus citoyen
Oubliant que nos mots
Affichent ce que nous sommes.
Fuyant pour toujours
Ceux où se dessinent
La moindre violence.
Où le poids de leurs chaînes
Nous précipitent
Dans les abysses de l’oublie
Pour le viol de notre liberté.