Plus que jamais le rôle des transports en commun est prépondérant dans la vie quotidienne des agglomérations quelque soit leur taille, simplement dans le faite qu'il est préférable de voir un véhicule transporter des centaines de personnes, si ce n'est des milliers, que de voir des centaines ou des milliers de véhicules transporter qu'une seule personne.
Mais voilà, plus l'agglomération est grande, plus les services de transports doivent être hyper organisés, pour amplifier leur efficience.
Le rôle des syndicats de transports, ne peut se contenter de donner en adjudication, des services de transports, où cela devient de plus en plus difficile de les fédérer, ne faisant que les éloigner de toute forme d'efficience.
D'avoir un poids tel, qu'ils puissent influencer les constructeurs de véhicules, a en produire de moins énergivores, plus facile à entretenir et à nettoyer, au regard des conditions sanitaires dans lesquelles nous sommes contrains de vivre. Mais surtout moins polluant, en raison de leurs omniprésence dans les paysages urbains et ruraux, que ces syndicats ont tendance à oublier, par manque soit disant de rentabilité, oubliant que cela ne fait que baisser la qualité de vie, des gens vivant sur ces territoires éloignés des grands centres urbains, où au lieu d'aider ces territoires à prospérer et d'avoir une vie économique attractive, en font des déserts où il faut faire des dizaines de kilomètres pour la moindre démarche du quotidien.
Mais effectivement cette parcellisation des services, au nom de la libre concurrence, permet à ces syndicats de se désengager de toute forme de planification de la circulation, qui ne peut qu'accroitre leurs efficiences, non seulement dans le service rendu aux utilisateurs qui ne seront plus pénalisé.e.s de s'en servir, mais dans les économies d'énergie et de temps que cela ne peut que générer. Faisant même que les correspondances ne soient plus un calvaire, mais juste un calcul en temps réel des impondérables de la circulation, où il est préférable de faire attendre un véhicule pour qu'il ne circule pas à vide et de ne pas pénaliser les usagers, alors qu'ils n'y sont pour rien, ne faisant qu'accroitre cette désagréable sensation que l'on a aujourd'hui, d'être que du bétail que l'on est obligé de transporter. Ne faisant qu'accroitre le malaise entre les usagers et les salariés, par ce manque d'organisation qui est nécessaire, aujourd'hui plus que jamais. Ce qui explique aussi un peu le mal qu'ils ont à trouver des conducteurs pour assurer les services.
Oui cette organisation demande un investissement considérable, en temps, en hommes, en systèmes informatiques, en capteurs divers et variés, en programmes pour les analyser et automatiser la fluidité de la circulation, mais surtout en compromis pour que les transports en commun soient encore plus prioritaire sur les autres usagers de la route, sans quoi cette organisation perd de son efficience.
Oui les transports en commun doivent rester un service public, de vouloir les morceler au nom de l'ouverture à la concurrence, ne les font que stagner au grès des divergences d'intérêts des différents prestataires, qui oublient le rôle primordial qu'ils ont dans la vie économique et sociale des territoires qu'ils ont à desservir, plus que jamais, pour permettre aux gens de participer à cet effort que l'on doit tous faire, pour moins polluer.
La situation à l'heure actuelle en Ile de France, devant le désintérêt des instances à qui incombent Ile de France Mobilité est telle, que les gens commencent à s'apercevoir de la perte de leur qualité de vie et commencent à prendre cela plus comme du mépris, que de l'incompétence.
Car cela les oblige, pour satisfaire leurs besoins de déplacements, de continuer de polluer et où cela commence, malgré tout, à être une atteinte à leurs libertés, surtout celle de pouvoir moins polluer.
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