Démocratie chérie, Liberté adorée

J’aime
Toutes ces façons 
Que l’on a 
De pouvoir se dire 
Que l’on s’aime 

Où nos mots se font
Boules de neige
Ne laissant aucun regret
Assombrir le ciel 
De cette vie rêvée

Où leurs rancœurs
Les laissent aveugles
A ce besoin de vengeance
Où la violence
Devenue pour eux essence
A finit par déchirer leur raison
Quelle soit physique ou morale
Elle ne fait que violer leurs libertés
Nous enchaînant inexorablement
A leurs déraisonnables 
Et défaillantes inégalités 
Qu’ils conjuguent 
Toujours avec possessivité
Oubliant pour je ne sais quelle raison
Que le meilleur moyen
Pour lui permettre de s’épanouir
C’est de l’accepter telle qu’elle est
Et non de la renier
Nous délaissant dans les brumes
De l’intolérance.
Le cœur toujours en souffrance
Qu'ils en rigolent toujours
A gorges déployées.