Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Toujours aussi doux Ces premiers rayons de soleil Sous le journal sifflet des merles De cette belle matinée de printemps Où le temps, prend son temps Égrainant nos regrets Se refusant de partager Ces tords que nous laissent Nos erreurs. Foulant du pied les horreurs Des violences de nos inégalités D’où naissent nos terreurs Où notre absence Nous laisse en délinquance Sur ces feuillets Où les femmes et les hommes Ont écrit leurs lois Qu’ils ne respectent même pas S’enchaînant à tout jamais A ce passé de soumissions Et de violences Qui signent nos erreurs Et dont certains Veulent en tirer honneur Sous les fouets de leurs mépris Pour cette vie qui nous est offerte Où au fil de leurs rancœurs Nos libertés n’ont d’avenir qu’en privilèges Où notre besoin d’égalité Est toujours un affront A leurs raisons d’être Et où la fraternité En reste toujours réservée. Sur cet Oasis qu’est la Terre Dans ce désert qu’est l’Univers Que l’on transforme à souhait en enfer Pour notre amour des objets Nous laissant objet de nos objets Où l’on est jamais terre à terre Juste d’imposteurs propriétaires Un peu comme des dieux sur cette terre Aveuglés par la foudre et les éclairs De nos âmes guerrières Où la violence en est l’essence Laissant toujours notre humanité En déliquescence Où son immense savoir Reste toujours trop loin De nos misérables Existences
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