Comme j’aime ce monde
Sans absence
Où l’on gâche
Tant d’énergies
Tant de richesses
Tant de vies humaines
Pour cette ignorance
Cultivée à souhait
Par cet opportunisme
Sans laïcité
Oubliant cette vie si salutaire
Dans l’art de perdre du temps
Pour celui de faire la guerre
Dont on veux guère se défaire
De peur de ne plus rien avoir à faire
Tristes funérailles
Où la reconversion
Se fait haute trahison
Pour continuer de la faire
Se refusant sans raison
De vouloir mieux faire
Pour cette vie si salutaire
Préférant les plages
De sable blanc
De ses fabuleux paradis
Aux trafics humains
Où l’on meurt
Déjà de faim.
Désagrégeant cette nature
Qui nous offre la vie
En toute autonomie
Sur cette planète
Oasis dans ce désert
De cet univers
Du multivers.
Où se taire
Et la dernière chose à faire
Pour lui permettre
De continuer de pouvoir le faire
Et rendre la vie toujours plus salutaire.
Là ! tout de suite ! pas dans dix ans !
Quand il sera trop tard de le faire !
Quand la violence
De nos états de guerre
Auront eu raison de nos espérances.
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