Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Juste s’aimer, Juste assez, Pour soigner ces cicatrices Que l’on s’est faites En aimant la vie sans partage En se demandant toujours Ce que veut dire aimer Quand la peur nous sépare Et que la violence Sabre notre confiance. L’amour de la vie dérange Ça nous arrange Pour fuir cette violence De notre soif de vengeance. Escalade débonnaire Où se récolte la guerre Où il est préférable De savoir la faire Pour mieux vivre en guerre Car notre lâcheté atavique Se refuse à la paix. Faisant de nos vies des sentences. Nous laissant à couteaux tirés. Pour cet amour de la vie Pour cet amour de la guerre Se laissant toujours aller A cette détestable facilité D’entretenir la misère. Pour mieux profiter. Se punissant De ne pas être assez humain Laissant la violence Se parer d’amour. Et la guerre notre quotidien. Sans rien dire Sans rien faire Alors que l’amour est là Entre nos doigts Entre nos mains A tous Et non qu’à certains Doux privilèges abolis Comme la peine de mort Vénérant les âmes assassines De peur d’en être victime Tu parles d’une démocratie A la justice juste expéditive Toujours cow boys Et sans sex-toys. Décrochant tous les droits Pour de bonnes cases cochées. Pères fouettards pour l’éternité Qui entonnent toujours en cœur « Qu’à crever, qui peut pas marcher » Pour soi-disant conjurer le mauvais sort Nous laissant bâtards N’étant plus que de vulgaires objets. Marchands d’esclaves Esclaves Esclavagistes Ciao ! Les droits humains Les droits de l’homme, De la femme Et de leurs enfants. L’égalité n’a qu’a bien se tenir Devant leur infinie puissance. Où ils ne donnent rien, pour tout avoir Ne laissant notre sort A personne d’autre.
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