Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Innommable oubli Où l’on se renie Où l’on renie cette vie Cette vie offerte Que l’on renie même Celle qui nous l’offre Pour ne pas avoir à la protéger De peur qu’elle s’épanouisse Et nous en empêche Alors qu’elle nous protège Ultime prédateur d’entre les prédateurs Un peu dinosaure toujours en guerre Pour ces différences qui nous ulcèrent Refusant la démocratie Car elle nous donne le droit d’être Tous des êtres différents. Où les mots n’ont plus court Juste la violence et ses armes Où la mort se fait bienfaisance Pour toute cette richesse Dont elle n’a plus besoin Et que l’on se partage Enivrer de haine et de vengeance. La peine de mort toujours pas abolie De nos esprits Permettant encore à la folie meurtrière Et criminelle de se parer de justice Où l’on préfère s’entre-tuer Que d’apprendre à se connaître Pour mieux comprendre nos différences Où même aimer se fait crime Pour cette infidélité Où la fidélité s’oblige Où l’amour est sans égalité Juste soumis Pour ne plus être libre D’aimer qui l’on a envie. Nous laissant vulgaires objets De leurs objets Au nom de leur amour Des objets Où nos vies leurs appartiennent Comme cette planète Qui nous a permis de l’appeler Terre Où comme des dieux sur Terre Ils décident en toute impunité Qui a le droit d’y vivre ou non Hurlant contre la misère Mais la génère Pour pouvoir se vautrer à leur tour Dans cette sublime luxure Dont-ils ne veulent surtout pas Se défaire Pour se rêver encore milliardaire
Agrandissement : Illustration 1
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.