Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Désolé j’y arrive pas Rien à faire Surtout qu’entre nous Elle n’avait pas sa place Même les pronoms en été bannis Pour ne pas flétrir Cette infinie délicatesse M’exilant à tout jamais Loin de ce monde d’absence Aveugle et sourd A cette vie juste offerte Aveugle à ce qui nous l’offre Aveugle à cet univers A cet immense désert A cet oasis de vie Qui nous a permis De l’appeler terre Que l’on préfère Se laisser aller De guerre en guerre Pour justifier cette violence D’empilement de trésors de guerres Que l’on ne partage guère. Ou pire encore, On en fait le moins possible Pour ne pas s’empêcher De continuer de la faire S’enchaînant inexorablement. Sous le sifflement des fouets De cette répugnante lâcheté Qui n’ignore pas Le viol de nos libertés Que cause la violence. Nous laissant sublissimes objets.
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