Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Cela fait tant d’années Qu’ils en rêvent En silence, mais sans trêve Faisant les grosses têtes Jouant les gros bras. Aujourd’hui elle est là Et c’est la fête Au fromage de tête Laissant libre cours A toutes ces rancœurs A toutes ces haines Qu’ont fait naître La violence De nos abus de pouvoir. La mort en bandoulière La poudre parlera Le sang coulera Saignée inutile et inféconde Où l’on se donne le droit de s’entretuer Sans avoir à culpabiliser. Œil pour Œil, Dent pour Dent. Reniant ces milliers d’années A faire reculer ces âmes barbares Pour qui la violence N’est qu’une espérance Laissant nos âmes juste assassines Se refusant de tourner la page De se donner une nouvelle chance Préférant tout détruire Que de s’aimer Comme l’on est vraiment. Prisonniers de ces petites cases Où l'on s'est obligé d'entrer Pour paraitre, faute de nous pouvoir être.
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