Drôles de croyances

Ils vénèrent des assassins
Que l’on se demande
S’ils ont si belle conscience
Mais il est vrai que 
Que pour eux
La peine de mort
N’est toujours pas abolie
Dans leurs esprits
Laissant encore et toujours
La folie de tuer
Se parer de justice.
Criant vengeance
Pour avoir le droit
De faire leurs propres, 
Pas si propre, 
Justices
Oubliant qu’elle est la même
Pour tous
Pour pouvoir faire fuir
La barbarie

Ils vénèrent des fous
Que la démocratie
Rend fous
Se faisant même Roi
Pour renier ces droits humains
Voulu pour tous les êtres vivants
Sur cette planète
Qui nous a permis de l’appeler Terre
Pour ne plus se permettre
De se prendre pour des dieux sur Terre
Comme tant de gens 
C’étaient permis de le faire
Auparavant
Tuant, brûlant, violant, esclavagisant,
Méprisant, rabaissant, torturant
Pour des trésors de guerres
Qu’ils ne partageaient guère
Faisant de cette histoire humaine
Un banal perpétuel recommencement

Ils vénèrent la guerre
Par sens des affaires
Ils n’ont toujours pas mieux trouver à faire
Pour nous obliger à mieux faire
Surtout qu’en temps de guerre
La violence par excellence
Se fait qu’espérance 
Car elle n’y est surtout pas abolie.
Où de guerre en guerre
On se fait la guerre
Pour s’obliger de vivre en guerre
Pour pouvoir vivre
Dans ce monde en guerre
Alors qu’on ne veut pas la faire
Par respect pour cette démocratie
Que nous a donné l’histoire humaine
Pour ces mots d’amour de la vie
Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité
Pour permettre à tous de vivre
Cette vie offerte
Et non d’être les plus forts
Pour avoir le droit
De n’avoir rien à partager.
Sinon, des bombes, des balles
Des coups de fouets, de matraques
Ou justes fourrés
Pour notre soi-disant 
Amour pour les Femmes
Qui ne trahit 
Que notre manque d’Égalité
Sans parler de notre humilité
Aux regards de leurs Libertés
Dans nos sociétés
Fécondes ou de Luxes
Justes vulgaires objets
D’insignifiants objets
Au nom d’Êtres parfaits
Que l’on ne sera jamais.
S’entre-tuant encore et toujours
Pour continuer de se le faire croire.
Faisant de leurs chairs
Qui leurs sont si chères
Des bêtes de somme
Ou de la chair à canons
Oubliant ce que nous sommes
Ne voyant plus 
Ce que nous sommes devenus
Miroirs aux alouettes
Fêtant l’ ignorance
De nos défaites
Pour ces richesses favorisées
Pour cette misère épousée
Pour mieux en abuser.
Envoûtés par ces mots absurdes
Que l’on marie de force
Guerres de religions

Ils vénèrent des dieux
Soi-disant uniques
Qui ne sont qu’iniques
Vu ce qu’ils se permettent de faire
En leurs noms.
Alors que la laïcité 
Que la démocratie à fait naître
Ne permet plus aux religions
Quelles qu’elles soient
D’ôter des droits 
Et encore plus la vie
A qui que soit.
Mais voilà
L’ignorance
De notre manque de curiosité
Nous laisse dans cette susceptibilité
Qui nous empêche de prendre conscience
Que les religions
Ne sont que des états d’âmes
Des états intérieurs
Qui ne regardent que nous
Où de l’afficher 
Qu’on le veuille ou non
Ne fait que manquer de respect
A ceux qui n’ont pas la même
Ou qui n’en ont pas.
Toujours en guerre 
Par peur de s’aimer
Alors qu’elles sont nées
Pour nous permettre
De mieux y arriver

Ils vénéraient l’éternité
Mais voilà la vie
L’a bafouée
Par cette dure réalité
Que lui a fait épouser
Notre insatiable curiosité.
En voulant à la Terre entière
De n’avoir su leurs cacher
Vivant à fond les manettes
Pour laisser parler
Leurs peurs incongrues 
Se moquant de cette vie offerte
Pour encore des milliards d’années
La détruisant non par ignorance
Mais juste pour pouvoir 
Rêver encore d’éternité
Pour pouvoir quitter cet oasis de vie
Qu’est la Terre
Se demandant même pas
Si on peut la préserver.
Ne serait ce que pour la remercier
D'être venue jusqu'ici