Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Belle si belle Que tous ces rendez-vous manqués Se font de plus en plus cruel Face à cette vie si belle Que nos mots rêves Nous ont laissée. D’égale à égal Nous laissant sans absence Devant le triste sort Qu’on se réserve Où de privilège en privilège Pour des certitudes surannées On se refuse toute fraternité De peur de se laisser l’être. Faisant de nous de vulgaires objets Enchaînés à tout jamais. Nous laissant en guerre pour l’éternité Pour avoir le droit de continuer à la polluer En toute impunité Où la seule façon d’aimer C’est de s’entre-tuer Où la violence fait place à l’extase Se Torturant pour notre liberté d’aimer Où sans réciprocité On ne fait que se détruire S’entre-déchirer Pour cette égalité reniée. Où l’on se laisse aller A n’être que de vulgaires objets Laissant le verbe aimer Se faire posséder. Où cette vie offerte Nous donne le droit De nous esclaver. Oubliant que sans confiance Le pire s’amuse toujours A tout détruire. Se permettant d’oublier Que ce temps sacrifié Pour nous permettre De l’être tous Est vingt millions de fois plus court Que le temps qui nous reste A vivre sous le Soleil
Avenue de la Grande Armée
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