Plus le choix

Si je n’ai aucun doute
Sur ce qui nous accrochent
C’est juste cette haine
Qui flotte dans l’air
Comme un parfum entêtant
Et qui se permettrait de nous juger
Et de condamner ces rêves
Que l’on a en partage
Et aux quels nous avons voué
Nos existences.
Mais j’avoue qu’aujourd’hui
Cela me paraît dérisoire
Infantile voir illusoire
Car d’un seul coup
Ils deviennent obligeances
Pour la simple existence
De notre humanité.
Ne nous laissant plus le choix
Nous jeter à corps perdus
Dans cette lutte sans pitié
Pour sauver notre humanité
Des griffes de l’ignorance
Et de cet obscurantisme fascisant,
Puisqu’il n’est qu’abus de pouvoir.