Le sang qui coule dans nos veines

Le sang qui coule dans nos veines,
Est de la même couleur,
De Rio à Kiev,
De Saint-Pétersbourg à Johannesburg.
Le soleil tatouant nos peaux de ses latitudes
Sucrant l’amertume de nos attitudes.

Accrochés aux barbelés de nos haines
De ce passé morbide et sanglant
A tous ses crimes contre l’humanité
Que l’on ne veux pas voir
Dont on ne veux pas entendre parler
De peur de voir s’écrouler
Les piliers de cette triste réalité
Où la violence signe notre besoin d’inégalité.

Le sang qui coule dans nos veines,
Est de la même couleur,
De Rio à Kiev,
De Saint-Pétersbourg à Johannesburg.
Le soleil tatouant nos peaux de ses latitudes
Sucrant l’amertume de nos attitudes.

Où depuis des milliers d’années
Des hommes et des femmes
Martyrisent des peuples,
Assassinant leurs curiosités
Pour les obliger à vivre comme eux
Aux noms de dieux uniques pas si unique
Absurdité de notre lâcheté intellectuelle
Qui se refuse d’apprendre à comprendre
Le monde dans lequel nous vivons.

Le sang qui coule dans nos veines,
Est de la même couleur,
De Rio à Kiev,
De Saint-Pétersbourg à Johannesburg.
Le soleil tatouant nos peaux de ses latitudes
Sucrant l’amertume de nos attitudes.

Où certains malgré leurs tatouages différents
Se ressemblent comme deux goutte d’eau
Emprunt de cette même animalité
Qui n’accepte pas la complexité
De notre sentimentalité.
Où il n’y a pas que deux sexes,
Comme ils le prétendent
Mais des sexes
Aux couleurs de nos amours
Qui nous emportent.
Faisant de nous des êtres humains
Et non des animaux
Comme ils s’obligent de le rester
Où l’amour n’est pas épanouissement
Mais obligeance.
Où l’amour n’est plus une liberté
Mais une prison.
Et où toute trahison signe notre mort