Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Juste seul avec ces mots Qui deviennent désobligeants Face à tous ces gens Paré.e.s de si bonnes intentions Montrant au fil du temps Leurs vrais visages Où le mépris se lit Un peu plus tous les jours Dans tous ce qu'ils font Dans tous ce qu'ils disent Où s'épanouir n'est pas conforme A toutes ces obligeances Qu'ils ont acceptées sans rien dire Se désolant de les voir refaire Au nom de leurs sens des affaires Le mal qu'on leurs à fait Un peu père fouettard Qui se désolent de la violence des gens Oubliant celle qu'ils leurs font subir. Perte de temps dérisoire Où l'on ne fait que reculer Cette abject évidence Qui est là, juste en nous Se refusant de la voir Violence sans apparence Où le respect n'a plus court Nous laissant objet tout court Un peu machine à fric Un peu chaire à canon Un peu bétail sans nom Sous les fouets De cette désespérante peur De ne pouvoir vivre Nous laissant toujours Avec la même solution S'y vautrant avec délectation Écartant tout ceux Qui en font objection Par pur besoin de domination Élevant même la mort Au rang d'art Se permettant même de croire Qu'elle est pour nous évolution Faisant toujours un pied de nez A cette liberté que l'on refuse A ceux qui ne sont pas bien né.e.s Se permettant sans vergogne d'oublier Que la violence ne fait que la violer L'égalité en offense A leur soi-disant dignité Crachant sur notre évolution Nous laissant sans complexe En état de guerre Pour cette fraternité Qui n'est pas fait pour leurs plaire. Reflets abjects de nos absences Où s'affiche notre manque de volonté Pour faire fuir notre insouciance Et notre improbable manque de conscience Enivrés par notre soif de richesse Qui nous laisse aujourd'hui en détresse.
Agrandissement : Illustration 1
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