Déposer les armes, pour un jour de gloire, pour une vie de paix

Sur les cactus ou les barbelés
Le sang qui coule dans nos veines
Est de la même couleur
De Rio à Kiev
De Saint-Pétersbourg à Johannesburg
Le soleil tatouant nos peaux
De ses latitudes
Sucrant l’amertume
De nos attitudes
La violence en bandoulière
Se torturant de nos différences
Par notre manque d’innocence.
Se refusant toujours
De mettre en partage
Toutes ces erreurs
Qui sèment la terreur
Où les armes de nos âmes sauvages
Nous laissent toujours en guerre
Se refusant de mieux faire
Par sens des affaires.
Laissant régner le verbe tuer
Pour ces amours
Que l’on s’interdit
Offensant la vie
Où la Confiance 
Se faisant la malle
La guerre nous embarque.
Sur ces intolérances
De nos amours parfaits.
Où par peur de cette violence
On l’épouse par défiance
Ne faisant que nous condamner.