On a dansé sur les cendres de Honfleur On a chanté à tue tête, atout cœur Il n’y avait pas de malheur Juste que du bonheur Pour des prés verts sans fleur Dans des arènes de béton et de verre Aussi inutiles qu’éphémères Où des gladiateurs milliardaires S’affrontent pour une gloire populaire Effaçant un court instant ce sort mortifère Qui nous tend les bras, débonnaire Distraction quelque peu sanguinaire Où se meurt notre âme révolutionnaire Nous laissant toujours bons adversaires Enchaînés à cette histoire meurtrière Où notre violence reste exemplaire. Sans le moindre remord De devoir mieux faire. Se cachant toujours derrière D’hypothétiques dieux imaginaires Pour continuer de ne rien faire. Glorifiant nos âmes meurtrières.
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