Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Il faut assumer ce que l’on est Et dans ce pire Donner que le meilleur Même si pour certains Ce pire N’est que le meilleur Qu’ils puissent donner. Chaînes Fouets Matraques Carambouilles en stock. Vengeance instinctive Hôpital Cimetière Rivière en feu de métal Où la poudre et le sang Nous grisent de guerres Laissant la violence Comme idéale. Où l’abolition de la peine de mort Se fait violer, là ! Dans la rue Sans que personne N’ait rien à redire Accusant Jugeant Condamnant Exécutant Dans la foulée Sans aucun remords. Comme si on disait un bénédicité. Vulgaire voyou De la pire espèce Où donner la mort Se fait raison de vivre. Se prenant pour des dieux Crachant sur la justice des hommes Laissant la folie l’emporter Laissant tuer, être justice Se permettant d’oublier Que la peine de mort est abolie Dans la justice des démocraties modernes Pour que la folie ne puisse se parer de justice Pour la conforter à tuer. Mais laissant toujours à la guerre Le droit de la semer Cette folie meurtrière Qui nous pousse à tout détruire Dans la plus grande insouciance Aux noms de certitudes Qui ne nous appartiennent même pas Meurtrières d’un passé Qui ne s’est jamais privé de l’être. Où en être fier Nous enchaîne aux abysses de l’oubli Emporté par le poids De notre ignorance Qui crie vengeance Nous laissant dans les serres acérés De la violence. Pour des rêves décalés Où la confiance en absence Le pire s'amuse toujours A tout détruire. Délaissant la violence Nous éduquer. Se refusant de s’écouter Infernal recommencement. Que les plus bafoué.e.s appellent Révolution.
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