Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Triste jours gris Où nos âmes pleurent Nos frères et nos sœurs Arrachées à la vie Sur l’océan glacial Des raisons de notre déraison Qui ne se déchireront Que sur l’écueil sans faille De notre soif de savoir Tarit d’aucune raison Où au regard de nos découvertes Tous les jours sans exception On se remet en question Loin de cette obscurantisme De nos peurs de nous laisser vivre Où notre ignorance Nous enchaîne à la violence De nos savantes inégalités Qui dessinent le destin de ces âmes perdus Dans leurs désamours de la vie Se portant volontaire à être Chair à canon ou serviteurs dociles A leurs alibis contrariés Où s’affichent le mépris de la vie Nous laissant en guerre Pour notre besoin d’égalité Ne se préoccupant guère De ces vies inutiles et dispendieuses Que le présent leurs permet Sans tord ni remord de sacrifier Où la nausée me prend A cette vision de notre humanité
Agrandissement : Illustration 1
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.