Je t’aime plus que tout
Je t’aime comme un fou
Pour tes mots Soleil
Qui font de la raison un espoir.
Me donnant l’envie
De repeindre ce monde
Aux couleurs de tes rêves.
Me pardonneras tu,
Ne serait-ce qu’un soir
Tout le mal que je t’ai fait
Car devant ce passé que j’ai fui
Et qui repointe son nez
Je me suis refusé
Que l’on te fasse du mal
A cause de ce passé, passé
Dans cette famille jalouse de tout
Que j’en ai refusé d’être aimer
Attendant cette mort si annoncée
Me refusant de penser à mon avenir
Errant dans les rues
En quête d’amour
Qui m’avait été refusé
Parce que j’étais né ici
Loin des horreurs de cette guerre
Qui les ont chassés.
Où la violence de leurs peurs
Ont tué en moi
Le goût de la vie
Où l’on n’avait que le droit de faire
Que ce que eux, avaient décidé.
Qu’aujourd’hui plus que jamais
Je ne suis sur cette terre qu’un étranger.
Affamé par ces mots de leurs malheurs
Dont j’ai hérités.
Où leurs violences
Ne font que violer nos libertés.
Laissant l’égalité n’être qu’une offense
A ce mépris qu’ils ont de nos différences
Faisant de la fraternité
La meilleur raison d’être en guerre
Pour n’avoir rien à partager
Car pour eux la générosité
N’est réservée qu’à ceux
Qui leurs ressemblent.
Se moquant bien de cette démocratie
Qui nous donne le droit d’être tous différents.
Se permettant même de croire
Que les religions et l’argent sont un problème.
Où comme devant un miroir
Ils se refusent de voir
Que le mal vient
De ce que se permettent
Les hommes et les femmes
D’en faire.
Pour se donner bonne conscience
Et continuer à le faire
Puisque certains
Se donne le droit de le faire.
Devenant malhonnête
A laisser faire ceux qui le sont
Pour pouvoir vivre
A en donner des leçons
Faisant même que le verbe aimer
Dans leurs esprits cloisonnés
Par leurs remords inavouables
Ne devienne que vulgarité.
Où toute ma vie
Je me suis refusé
De refaire le mal
Qu'ils me faisaient
Car ils étaient ma famille
Et où Aujourd'hui
Tous mes mots se font déclaration de guerre
Pour sauver tous ces gens
Qui vivent avec moi sur cette terre
Et dont-ils n'ont plus rien à faire
Confortablement installés
Dans leurs petites vies de rentiers
Où tous ces morts
Ne les empêchent pas de vivre
Bien au contraire.
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