Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Un vol d’oies sauvages A réveillé ce matin gris. Un jour de plus Dans cet état de guerre sans fin Où notre déraison Et là ! Comme ce bruit de fond Où hurlent au loin Ces avions qui décollent. Faut se faire une raison !!! Il y a encore et encore Beaucoup de boulot à faire ! Mais qu’est-ce qu’on peut faire Pour tous ces gens Qui restent toujours Sans vouloir rien faire Laissant toujours programmée Cette fin révoltante Que nous laisse notre lâcheté, Où la violence se fait espérance Où le mépris de la vie Efface cette joie de vivre Que nos haines passées Ne veulent plus en partage Nous laissant là Dans les néants du temps Juste absorbé.es par ce temps Qui passe là sous nos yeux Où l’on ne cache plus Tout compte fait Notre mépris Pour cette humilité Qui fait notre humanité. Où notre langage nous avilit Dans notre manque de laïcité Où notre regard se blesse Aux barbelés de leurs certitudes Qui ne leurs appartiennent même pas Contre lesquels ils n’osent rien faire Par peur de je ne sais quoi ? De cette violence ? Que l’on nourrit par indifférence ! De peurs d’avoir cette obligeance De rappeler ce que nous sommes. Où d’un seul coup Il faut bien s’avouer Que l’on accorde peu d’importance A cette vie qui nous est offerte Là sur cette oasis Unique dans cet univers Qui nous a permis de l’appeler Terre. Que nos dieux illusoires Ont transformés en enfer Pour cette éternité Juste accordé A notre soi-disant Besoin d’humanité Où notre liberté est toujours à conquérir Notre besoin d’égalité une offense à notre possessivité Nous laissant toujours en guerre Pour cette fraternité Que l’on veut privilège Par manque d'humilité. Nous laissant à couteaux tirés Là pour sûr Pour l'éternité.
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