Mille milliards de milliard de fois d'accord

Ce n'est juste qu'un Bonjour
A toi,
A ton amitié,
A ton respect,
A cette humilité
Qui me rassure de ce que je suis
Où l'on a plus le droit
De rester sans rien faire
Devant le tord
Que l'on fait à notre sort
Où dans ce monde
Qui se veux démocratique
On empêche encore
Les gens de pouvoir vivre
Leurs vies en Paix
Comme bon leurs semblent
Mais où notre âme conquérante
Oublie qui et où nous sommes
Dessinant en nous
Le respect que l'on a 
Pour cette vie 
Que l'on nous offre.
Que la fumée des feux
De ceux qui l'entretiennent
Et les soutiennent
N'arrivent même plus
A nous tirer des larmes
Devant cette impossibilité
Que nous avons
A ne pas nous laisser glisser
Dans une certaine forme de lâcheté intellectuelle
Ou par une indéniable insuffisance démocratique
Nous permettant d'oublier
Qu'il faut que nous agissions
Dans ces Dix prochaines Années
Pour espérer, que cela ne soit pas 
Irréversible.
Nous rapprochant plus que jamais 
De cet immense désert
Qu'est l'univers
Laissant nos doutes qui nous empêchent
A de simple comptes d'apothicaires
Où le passé nous montre du doigt
Ceux, à qui cela profite le plus
D'autant que le droit,
Leurs permet encore d'avoir l'espoir
De ne pas avoir, ni de regret, ni de remord.
Le fatalisme le plus abominable qu'il soit
Où nous ne sommes tout compte fait
Que de vulgaires sujets
Malléables à souhait
Juste de vulgaires objets.
Loin de tout principe démocratique
Où tout compte fait on s'aperçoit tristement
Que la Liberté devient un privilège
Où l'Egalité est réprimée dans la violence
Et où la fraternité, ne fait en fin de compte
Qu'y signer leurs absences.
Où l'on se désole
De leurs rejets inconditionnels
De visions sociales,
Sans lesquelles, 
Toute démocratie est impossible.
Où effectivement leurs besoins inconditionnels,
D'exploiter la faiblesse des gens,
Finissent toujours par trouver la Démocratie,
Tout compte fait et pour cause,
Vulgairement dérangeante.