Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
Abonné·e de Mediapart
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le désert dans la jungle Où les animaux Sont moins bestiaux Que ces êtres Qui se prétendent humains Où aux noms de leurs morbides croyances Vieilles de milliers d’années Se permettent de renier Toutes ces découvertes Que nous avons faites Sur cette mystérieuse vie Qui nous est offerte. Se permettant même D’être au-dessus des lois Que les hommes ont âprement promulguées Pour juste mieux la protéger Contre toutes les violences De nos âmes barbares Que nous laisse l’absence De notre ignorance Sur cette extraordinaire existence Continuant sans vergogne De la polluer, de la piller, De l’esclaver, de la violer, De l’humilier, de la rabaisser De la fouetter, de la matraquer De la torturer, de la lapider De la poignarder, de la mitrailler De la bombarder, de la détruire Au nom de quoi ? De cette absence Que nous laisse cette sainte ignorance Où l’on a assassiné notre curiosité Où par facilité notre fainéantise Nous abandonne à croire En d’hypothétiques dieux Soi-disant uniques Et qui nous laissent toujours en guerre Pour des trésors Qu’il ne faut pas partager Surtout avec nos soi-disant ennemis Où le pire d’entre eux C’est cette mort qu’on vénère Au nom de cet être parfait Que nous ne serons jamais Tant que cela nous fera oublier Cette extraordinaire et fabuleuse vie Que l’éternité ne nous suffira pas Pour la comprendre et la connaître Surtout si l’on se détruit Dans des insignifiantes et inutiles guerres Où l’on apprend jamais à se connaître Mais juste à mieux se détruire Fabriquant des armes De plus en plus meurtrières Pour être soi-disant les plus forts Alors que notre faiblesse d’esprit Nous empêchent de faire table ronde Pour faire meilleur monde.
Agrandissement : Illustration 1
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.