Ne jamais se laisser aller à la facilité

S’endormir sous le doux journal
Sifflets des merles
Où ils se plaignent 
De ce parfum horrible
Qui flotte encore
Dans cette merveilleuse vie
Que l’on nous offre.
Où la violence de nos existences
En toute désespérance
Dans cet inutile besoin de vengeance
Nous laisse la mort 
Comme seule justice
Nous montrant du doigt
Nos défaillances
Vis à vis de toutes ces violences
Où la mort en est l’ultime
Où dans la déraison de nos vengeances
Comme un couperet déjà tombé
Ne permet à personne de comprendre
Ce qui à fait naître tant de violence
Pour espérer ne plus la voir se déclarer
Mais où notre lâcheté se goinfre
De notre besoin d’ignorance.
La violence nous ayant déjà emporté !
Mais l’on croise tant d’âmes violé.e.s
Que l’on ne peut plus, 
Ne serait-ce qu’un instant,
Renier cet humilité.
Qui nous permet de croire 
Que vous en serait épargné.