Membre de la famille du pire des virus sur cette terre
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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Trop peur De rattraper Tout ce temps perdu Que je reste là Le cul par terre A ne rien faire, Alors qu’il y a tant à faire. Pleurant que personne ne m’aime Alors que j’aboie Sur tout ce qui Ne me ressemble pas La tête dans le guidon En plein dérapage Évitant même les issus de secours Pour ne pas enfreindre le règlement De peur d’être critiqué D’avoir amélioré Ma qualité de vie Me laissant aller A cette facilité d’esprit Où la violence Se fait essence Me laissant sans remords A mon manque d’envie D’améliorer le sort des autres. Où interdire et obliger Sont les fouets De cette vie sans merci De préférence en état de guerre Pour ses trésors sans partage Où court toujours Tout au tour de la terre Cette peine, Cette drôle de peine de mort Qui hurle toujours et encore Pour se faire abolir Enfin un jour Pour ne plus se maudire De tous ces amours A feux et à sang Pour ce pire Jamais à égalité. La fraternité Seule en armistice.
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