Rester sans absence dans leurs absences.

Barbelés ravisseurs
Où le monde se meurt
Pendu à ce temps perdu 
Pour un passé révolu
Nous laissant sans mieux faire.
Se dévorant goulûment
Dans les parfums âcres
De poudre et de sang
Se laissant sans partage
Sur l’échiquier
De nos échecs
Où notre humanité 
Se fait bétail
Emprisonnant même
Les gens qui rêvent
De vouloir être libre
De vivre en paix.
D’être en harmonie
Avec ce monde tout autour
Sans lequel on ne peut vivre.
Où l’on se retrouve lâche
A les laisser le détruire.
Pour mieux apprendre
A se gaver.
En toute impunité
En toute légalité
Se moquant bien 
De l’égalité de nos droits
Et de cette fraternité 
Qui les oblige à être 
Ce qu’ils se refusent d’être.