La lâcheté est et reste, la porte ouverte à la violence

Quelle est abominable cette insouciance
Où la lâcheté est et reste
La porte ouverte à la violence
Où ce mépris s’affiche
Sur ce que nous sommes
Laissant apparaître leur misérable ennuie
Où tout n’est plus qu’obligeance
Courbant l’échine à leur idéal
Devant des certitudes
Qui ne leurs appartiennent pas
Devenant esclaves de leurs peurs
Où le paraître à plus d’importance 
Que d’être
Où le combat est perdu d’avance
Vendant aux enchères
Leurs joies de vivre 
A des alibis
Qui laissent sous veto
Notre besoin de démocratie
Annihilant toute forme d’enthousiasme
Nous laissant dans le marasme
De cette absence
Comme une offense
A cette intelligence
Qui fait nôtre humanité
Où tant d’âmes
Ont donné leur corps
A l’éternité
Pour que la démocratie 
Puisse exister
Se refusant de faire front
A tous ceux
Qui leurs ont fait 
Jusqu’à présent barrage
Nous laissant dans le doute
Sur leur intégrité
Sur ce besoin de nous vouloir tous libre
D’effacer toutes formes d’inégalités
Et de ne plus accepter
Que l’on fasse la guerre
A tous ceux
Qui osent parler
De fraternité