Doux sourire brûlant

Doux sourire brûlant
Comme un hymne à la vie
Où l’on a tant à faire
Pour la rendre plus jolie
Oubliant cette peur indomptable
Où la mort laisse incapable
Ce monde d’aller de l’avant
Où leurs regrets obsédants
Permettent à leurs intolérances
De s’entre-tuer
Au nom de divinités
Qui les veulent parfaits
Oubliant que depuis des milliers d’années
Ils se jalousent la place,
Cultivant la haine
Comme on file la laine
Quelque soit le côté où l’on se place
Se permettant de croire
Que le sang et le meilleur engrais
Pour notre humanité.
Où leurs certitudes
Ne veulent pas faire de place
A toux ceux qui ne s’obligent pas d’être
Ceux qu’ils s’obligent d’être.
Cultivant la violence
Car ils savent pertinemment
Qu’elle n’est qu’un viol de nos libertés.
Se moquant bien de cette vie offerte
De tous ces êtres vivants qui la permettent
Faisant siffler les fouets de leur opportunisme
Où l’obscurantisme les laisse maître.