Si pour vous il est un incontournable ennemi Pour moi, il reste ce grand frère Qui s’est barré de cette maison insoutenable, Où le racisme était une joie de vivre, Et la jalousie destructrice un jeux quotidien, Il était aussi ce cousin extraordinaire, Qui trouvait toujours des sujets de discutions Pendant les réunions de famille Qui mettaient la zizanie Et où, nous les petits, On faisait tout pour pouvoir prendre la poudre d’escampette. Mais il était aussi cette oncle devenu un peu trop épicurien Devant toutes les vies de ses amis Qui s’étaient perdues Accrochées à toutes ces haines. Éclaboussant les murs blancs de ses souvenirs De la cervelle de ses amis dans des rouges sang De cette guerre barbare Aux balles déchirantes. Que cela me permet, Malgré le manque de respect que je vous dois, De vous dire que votre haine Pour les gens avec qui vous avez grandi Est incompréhensible
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