Faire taire les voix métalliques
Sentir les marteaux
En cadence au creux des ventres vides et tendus.
Abandonner la profusion étourdissante
Pour le contact des herbes hautes
Et tourner son visage sonné vers la terre
Y enfouir son souffle
Pour déchirer les couches
Et trouver la source fraîche
Invisible,
Quand les mots en boue gluante s'accrochent aux peaux et les recouvrent
Statues craquelées où les fissures sont des cris.
Faire taire les voix pressées dans l'immobilité des coeurs sourds.
Ici , on capitalise les arbres.