Le Lundi juin 2015, le tribunal de Grande Instance d’Amiens condamne l’usine Goodyear pour le démantèlement des machines de l’activité de fabrication, visant à empêcher la reprise de l’activité par une SCOP. Sanction de cette activité de sabotage par le patronat: 50 euros de dommages et intérêts aux 90 plaignants.
Mardi 12 janvier 2016, huit anciens salariés de l’usine Goodyear à Amiens-Nord (Somme), qui avaient retenu durant 30 heures deux cadres de leur entreprise menacée de fermeture, ont été fixés sur leur sort, plus de deux ans après les faits . Ils ont été condamnés par le tribunal correctionnel à deux ans de prison, dont quinze mois de sursis assortis d’une mise à l’épreuve de cinq ans.
C’est la justice de classe, dans toute la splendeur de la brutalité du régime socialo-libéral.
Selon que vous soyez patron ou salarié
Les jugements de cour tombent mous ou fatals
Sous le régime du Medef, du PS commensal
La chemise en col blanc c’est le crime sans tache
La lutte pour l’emploi c’est l’ouvrier qui fâche
Au cachot, au mitard l’ennemi syndical !
Les huit de GoodYear et tous les salariés de France ont besoin de votre solidarité .
Voir :
http://www.humanite.fr/lappel-de-la-cgt-pour-la-relaxe-des-huit-de-goodyear-595624
et signer :
Les signatures sont à adresser à cabsg@cgt.fr ou téléphoner au 01 55 82 83 06.
Un document essentiel pour approfondir cet aspect criant de la lutte des classes (qui n’existerait, parait-il, pas…) :
http://observatoire-repression-syndicale.org/rapports/rapport2014.pdf