De nombreux médiaparticipants se sont regroupés pour mettre en question la procédure automatique “déconseiller” qui, par addition mécanique et calcul automatisé de la différence avec les “recommander” entraîne le pliage d’un commentaire.
C’est-à-dire une mise hors-visibilité, une sorte de purgatoire de la publication, dont le commentaire banni ne peut être repêché que pour une lecture volontariste, individuelle , laissant au post son statut inférieur.
"Recommander" et "déconseiller" sont du vocabulaire marketing.
Ainsi les enquêtes de satisfaction demandent:
"Est-ce que vous recommanderiez ce magasin à un(e) ami(e)"
ou:
"Est-ce que vous conseilleriez ce service à un(e) ami(e)"
On peut penser aussi à la procédure mécanique du “stop ou encore”, par laquelle les radios de consommation gèraient la diffusion de tubes selon les robinets ouverts ou fermés par la sonnerie de numéros de téléphone opposés qui ne nécessitaient ni parole ni écoute…
Ces procédures relèvent d’une dictature du goût, considéré, comme une impulsion irraisonnée, que l’on ne peut partager, mais que la loi du nombre peut imposer.
Cela est contradictoire avec le projet de “médiaparticipation” tel que défini à l’origine de l’utopie Mediapart.
Les concepteurs de ces boutons ont puisé dans le lexique de leur "culture", mot à interpréter ici comme une ironie...
Pour eux un post est un "produit".
Les médiapartistes sont, par ces procédures, des "consommateurs".
L'idéologie de ces technologues - idéologues camouflés derrière une procédure technique - est venue formater notre journal et notre club.
Il est temps que le maître d'ouvrage s'interroge sur ce qu'a fait son maître d'oeuvre...
Le cahier des charges n'est pas respecté...
Donc il faut utiliser la procédure contre elle-même:
lisez et recommandez le billet:
Il faut utiliser la procédure contre elle-même.