Alors que la France se lance dans une guerre de plus en Irak et que le premier ministre va solliciter auprès de la chancelière allemande son indulgence pour notre déficit budgétaire, tout bruit d’un événement grandiose :
Le sarko explose ses « like » sur Facebook et a fait un « super-audimat » à la télé, où on lui a offert 45 minutes…
Et de quoi s’agit-il ?
Du lancement de son putsch pour conquérir la présidence de l’un des deux grands partis présidentialisables… C’est à dire le lancement de sa nouvelle campagne présidentielle (au fait: avc quel argent?)
Avant même que les conditions de financement de la précédente n’ait été éclaircies…
Ni régularisées les conditions du paiement de son amende pour dépassement de budget…
Et le parti sur lequel il veut se jucher à nouveau, pour mieux l’éperonner à faire de lui à nouveau le roi du Fouquets, le plaisancier invité des grands de ce monde, l’invité du pape, c’est toujours l’UMP, c’est à dire le parti dont il a mis massivement les membres et les élus les plus dociles à contribution pour apurer ses dettes personnelles.
Et l’affaire des frégates de Taïwan n’est toujours pas devant un tribunal. Les circonstances et motivations de la mort de Kahdafi sont toujours secrètes et taboues. Il est toujours permis de qualifier certains juges de « bâtards ».
Seule Madame de La Fayette s’est vue rendre justice tant nous sommes nombreux à avoir ces dernières années lu et relu La Princesse de Clèves.
C’est l’événement phare de la 5° république. L’entrée en lice dans la course à la Présidence de l’un des deux champions légitimes…
(On tient dans son enclos en réserve le troisième fauve qu’on fera entrer dans l’arêne si le spectacle tourne au vinaigre et qu’il faut remotiver l’électorat en l’effrayant du spectacle du diable).
Le spectacle est lamentable. Chacun sait que cet homme a fait exploser la dette publique, qu’il a présidé à son bénéfice personnel et à celui du capitalisme le plus rapace, qu’il a engagé la France dans des aventures guerrières que rien ne justifiait et que le monde paie aujourd’hui par le surgissement de « l’état islamique » .
Mais qu’à cela ne tienne… L’important n’est pas de savoir qui il est, ni ce qu’il veut et va faire.
S’il aggravera encore la casse de l’Université, s’il en finira avec le concept même de droit du travail, s’il donnera directement et publiquement des ordres aux juges etc…
Non, l’important c’est de savoir s’il sera Président.
Parce que la 5° république est ainsi faite que la France et les français n’y ont aucune importance, que seul compte le souverain qui se charge d’elle, qui parade et applique avec énergie les oukases de la finance internationale, relayés par les directives de la Commission Européenne.
Alors il faut dire haut et fort que cet événement ne vaut rien de plus que ce que la radio lui donne : un score de « like » sur Facebook et un pic d’audimat.
Sinon, pour reprendre le titre d’un film meilleur que celui-là : « Usual suspects ! »
(« on ne change pas l’affiche », dira -t-on plutôt pour ne pas contrarier Gensane).
Et que ce qu’il nous faut c’est la fin de cette institution désuète : le Président de la 5° république.
Cette institution doit tomber. Chirac, Sarkozy, Hollande par leur incapacité, leur gabegie, leur naufrage dans l’anomie ont fini de montrer qu’elle était mauvaise et néfaste. Peut-être parce qu’ils n’avaient, ou qu’ils n’ont, ni les capacités ni le courage des précédents autocrates. Peut-être aussi parce qu’un monarque quand le pouvoir est à l’étranger et dans les banques apparaît comme trop dérisoire.
Que l'auteur de tant d'échecs et de mauvais coups puisse seulement penser à "revenir" signe la décrépitude et la nocivité de cette institution dont un prédecesseur avait avoué la sgnification profonde: "le coup d'état permanent".En tout cas il nous faut une Constituante et une nouvelle république.
Sarko ton « retour » on s’en fout !
C’est le régime présidentiel 5° république qui doit tomber !
Et avec lui l'immunité qui te motive à nouveau à la candidature.