Les ouragans sont des clients médiatiques parfaits. Suspense, images choc, tragédie, tous les éléments d'une bonne "histoire" sont réunis.
Le plus intéressant est que l'on peut traiter l'événement sur quelques jours seulement, sans lasser le téléspectateur. De plus, chacune des phases est captivante et peut donner lieu à un traitement médiatique, ce qui n'est pas le cas d'un tremblement de terre ou d'un accident d'avion, dont on ne constate que les dégats.
AVANT : l'Ouragan est annoncé quelques jours à l'avance, on interroge des spécialistes pour savoir s'il sera plus ou moins violent que tel ou tel Ouragan "historique", on visualise sa trajectoire possible. On peut également se faire des petits frissons en montrant les premiers dégats à Haiti ou Cuba, en évaluant le nombre de bicoques détruites... et en insistant bien : attention, il va encore se renforcer lors de son passage au dessus des eaux chaudes du Golf du Mexique. On évalue ensuite à quelle heure il va atteindre la Floride ou la Louisiane, en calculant si les images pourront etre pretes à temps pour le 20 heures. Pendant ce temps, il est possible de faire des reportages sur le terrain, demander aux habitants des zones menacées s'ils ont peur, s'ils vont fuir ou plutot se terrer chez eux. On rappelle alors le nombre de morts dans telle ou telle ville lors de Katrina ou autre célébrité. Zoom sur les fenetres que l'on protège à grand renfort de planches clouées à la hate.
PENDANT : quelques caméras placés sur la trajectoire de l'ouragan, des témoins filmant avec leur téléphone portables... et nous voilà pourvus de belles images passant en boucle. Bateaux de plaisance échoués, voitures retournées, toitures emportées, on frémit devant tous ces dommages.
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