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Billet de blog 3 septembre 2011

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Moi aussi, je suis pour les quotas

Un homme politique chouchou des médias et candidat à la primaire du Parti Socialiste tente de déborder sur leur droite les autres candidats et se retrouve de fait quelques encablures d'Eric Besson. Il propose dans son programme "des quotas migratoires" qui me semblent une fort bonne idée.

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Un homme politique chouchou des médias et candidat à la primaire du Parti Socialiste tente de déborder sur leur droite les autres candidats et se retrouve de fait quelques encablures d'Eric Besson. Il propose dans son programme "des quotas migratoires" qui me semblent une fort bonne idée. Je me permets en toute modestie de lui proposer d'autres idées de quotas pour gérer les populations qui posent problème, dégradent notre compétitivité économique et creusent notre déficit budgétaire.

* En premier lieu, quota sur les naissances : après tout, pourquoi ne pas prendre exemple sur la deuxième grande puissance de la planète, dont la croissance fait bander les marchés sous tous les fuseaux horaires, la Chine. Chaque loupiot nous coute une fortune pendant les 20 premières années de sa vie, c'est définitivement un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre. Nous ne pouvons accueillir tous les gosses des francaises, il nous faut des quotas. Un enfant par femme me parait grandement suffisant et permettrait de fermer un nombre assez excitant de classes et même d'établissements scolaires. Je jouis rien qu'à imaginer l'impact sur notre déficit budgétaire, les marchés vont adorer. Pour les enfants déjà pondus, une taxe exceptionnelle pour contribuer un tant soit peu à l'effort national. Valls, qui en a 4, va douiller.

* Ensuite, quota sur les Elus. La France est un des pays au monde qui compte le plus d'Elus par habitant, environ 1 pour 100. Oui, 1 pour 100 de la population est un élu. Et je ne parle pas de l'administration qui va avec. C'est vraiment un luxe que nous ne pouvons plus faire supporter à la communauté. Il faut des quotas. Je propose que chaque assemblée en France (conseils municipaux entre autres) se saborde et se divise par 2 aux prochaines élections. On attend tes propositions Manuel pour saborder ton équipe municipale. Tu pourrais donner l'exemple?

* Des quotas sur les chômeurs s'imposent aussi. Cela peut arriver à tout le monde de se retrouver au chômage, bien sûr, mais notre "credit rating" pourrait se trouver salement amoché si des mesures courageuses ne sont pas prises pour réduire le nombre des chômeurs. Je propose que la gauche s'approprie une mesure qui a fait ses preuves : la désinscription arbitraire. Tant qu'à refuser "au cas par cas" les permis de séjour (comme propose Francois Hollande), supprimons "au cas par cas", le droit aux allocations chômage.

* Des quotas sur les vieux. Je ne comprends pas pourquoi Manuel n'a pas eu l'idée pendant le débat sur les retraites. Plutôt que de mégoter sur l'âge de la retraite (mesures qui commencent déjà à avoir des effets, en augmentant le chômage en août), imposons tout simplement des quotas de vieux. La France ne peut tout simplement pas accueillir autant de Vieux. Une fois le quota atteint, plusieurs choix seraient proposés à ceux qui prétendent vouloir être vieux : L'euthanasie, pour eux mêmes ou, plus judicieux, un membre plus âgé de leur famille, l'expatriation pour un pays de leur choix avec un petit chèque de 50000€ offert en échange de la promesse de ne pas revenir mourir en France (une liste de pays d'accueil pourrait être établie), ou la modification administrative de leur date de naissance de facon à les rendre plus jeunes. Dans ce dernier cas, le plus humain, l'Etat pourrait prendre en charge à 60% une opération de chirurgie esthétique.

* Des quotas sur les Marseillais. Plusieurs études montrent que la criminalité, la pauvreté, le chômage, l'illetrisme, les maladies cardio-vasculaires sont proportionnellement plus élevés dans le sud de la France. Il faut donc, pour la sauvegarde de nos finances publiques, interdire à un trop grand nombre de Francais de s'installer en dessous d'une ligne Lyon-Bordeaux.

Comme tu vois, Manuel, ce ne sont pas les idées qui me manquent. Si tu as encore besoin d'un créatif courageux dans ton équipe de campagne, pense à moi.

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