Les analystes des faits publiques que sont les sociologues, les journalistes et les politiques ont pour certains d’entre eux une vision, bien réductrice du phénomène de la foule dans sa manifestation publique. Comme foule consumériste, manifestantes… bien sur, moins la foule dans d’autres circonstances : convention d’économistes, groupes politiques et autres situations moins conflictuelles, donc moins apte à coller au à apriori des intéressés…
Tout semble amener à la conclusion que la foule serait le moment ou des individus se transformeraient en zombies décérébrés sous l’effet d’une maladie contractée, par contagion des personnes s’étant trouvé confrontées à une certaine promiscuité. Ne souriez pas, dans certaines situations cette vision des choses fait que des politiques ordonnent que l’on tirent sur la foule, ou qu’on la passe à tabac, alors même que celle-ci est pacifiste et je ne parle pas là, de l’utilisation de la violence à des fins politique de politiciens et de policiers.
C’est dire une façon de faire de la politique, comme la guerre, quand on est un « peu beaucoup » décérébré est que l’on est incapable de trouver d’autres solutions, c’est à dire dans la structuration de la fonctionnalité des réformes que l’on veux être accepté. ou profitant d’une situation de maintien de l’ordre, on utilise cette violence, à des fins politiques influencé par un des partis politiques, mais pas cela chez nous dans notre beau pays, allons….
Pour simplifier le propos, je vais prendre la situation qui est sensé affirmé que la foule est un fait de personnes irrationnelles. Ce que je vais défendre est la chose suivante : la foule n’est pas un objet coupé d’une réalité, mais elle est un composant d’un ensemble de situations agrégées à un moment d’exacerbation.
Pour se faire, je pars du postulat suivant : la foule est un agrégat d’hommes et de femmes, dans l’espace publique d’une société. Donc sur un diagramme de Venne, un univers : la société, les hommes A, les femmes B, je rajouterai A intersection B les hommes et les femmes qui sont dans la communication, la politique, le journalisme, conférencier et militants, de plus A réunion B, pour dire que la réalité est issue d’un agrégat.
Prenons comme premier exemple la situation au Rwanda, pour rappel une tragédie le génocide c’est presque un million en 100 jours du 7 avril et le 4 juillet 1994, sans distinction hommes, femmes, enfants Thutsi. De puis deux millénaires au minimum les Thutsi, Hutu et Taw vivaient en harmonie.
Il reste a voir deux solutions soit les Hutus ont été touchés par une maladie qui les a transformé en zombie, soit des événements conjoncturels les on conduit a ces horribles massacres, deuxième hypothèse, les élites hutu qui ont gouvernés le pays se sont sentis menacé par des militaires thutsi qui quitté leurs casernes dans l’Ouganda, pour disaient-t-ils retrouver les terres de leurs ancêtres.
Bien sur cette élite n’a pas trouvé de solution à la situation, hormis celle de faire éliminer le soutien que pouvais trouver théoriquement cette armée Thutsi, bien que dans la population du Rwanda rien ne présageait cette situation.
Il n’y a là rien d’irrationnel, militairement parlant l’horreur découle d’une analyse froide des politiques, avec l’aide de radio, tout particulièrement la radio des 3 collines va pousser la population Hutus qui vivait depuis des décennies en bonne entente avec les Hutsis, à les assassiner.
Le 6 avril 1994, le président-dictateur, Juvénal Habyarimana est tué dans un attentat, sans que l’on sache par qui, mais ce sera le déclencheur des tueries.
On a là rien qui ressemble de prés ou de loin à une foule irrationnelle, mais plus tôt a une foule, qui a était travaillée par les politiques, les journalistes, des groupes militants paramilitaire et la grande trouille entretenue délibérément, débouche sur un déchainement de violence. C’est proche d’une expérience de physique le fer est froid au contact de l’air ambiant, puis il est plongé dans des braises incandescentes puis chauffé a blanc et brule tout sur son passage !!!
De même aux Philippines le président Rodrigo Duterte a été élus, or ce monsieur, prônait pendant sa campagne, l’élimination par la police des vendeurs de drogue, rien de moins, bien sur sans justice, c’est dire que ce monsieur froidement a proposé dans son programme une tuerie de masse, avec le risque de dérive et le plus surprenant est qu’il a été élu.
Mon opinion sur le personnage est que ce monsieur est peu être un psychopathe, une personne qui ne ressent pas d’empathie pour autrui, donc une personne particulièrement dangereuse. Il n’a pas cacher son plan, il a planifier tranquillement des centaines de morts voir des milliers.
Le plus étonnant dans cette histoire est qu’il y a de nombreux dealeurs qui ont votés eux aussi pour ce monsieur, qui leur promettait la mort et qui est d’ailleurs passé à l’acte, avec l’aide de la police et une partie de la population.
On pourrait penser que cette foule est irrationnelle, si l’on ne met pas en perspective, la situation de la population qui est gangréné par une pauvreté galopante ce qui engendre une vente de drogue massive, il en découle un climat de violence.
On est là, non pas devant une population irrationnelle qui ne réalise pas que des personnes de leur famille vont être tuées arbitrairement, fait pourtant indéniable, mais une foule poussait à des solutions extrêmes. Le fait que les politiques du pays c’était soit désintéressés du problème, soient n’avaient pas était en capacité de trouver une solution, moins dangereuse pour la liberté de la population, elle même complice de sa mise sous dictature.
Il n’y a pas dans les foules de stupidité intrinsèque, mais une réaction à une situation. Pour comprendre comment elle fonctionne, la foule c’est a la fois celle qui vient ramasser les déchets dans la montagne, ou la foule vengeresse capable de tuer, ou de fuir un danger…
Keynes l’économiste avait bien compris ce fait politique, qui l’avait mené à s’insurger contre le traité entre les vainqueurs de la première guerre mondiale et l’Allemagne, traité qui ruinait le pays pour longtemps, à la suite de quoi l’Allemagne a fait le lit d’Adolf Hitler…
Ce qu’il avait compris bien mieux que ses pères politiciens, c’est que les actes ont des conséquences qui débouchent sur des situations.
Concernant les foules la spontanéité, supposée, englobant une pseudo débilité n’à de compréhensible que l’ignorance des phénomènes qui regroupent des individus sur un champ public.
Des gens qui se regroupent contre des personnes qu’ils leurs semblent hostile par exemple, sont plus successibles de déraper, qu’un groupe qui va a un concert de musique classique.
Quand pour la dernière fois avez vous fait la démarche de vous réunir et de marcher dans la rue sans raison avec des centaines de personnes, combien de fois dans une foule avait vous agit avec violence ou en vous enfuyant sans objet, sans prendre de risque jamais.
Mais des politiques, des chercheurs, des journalistes continuent à nous faire croire à une populace, (car c’est bien de cela qu’il s’agit), qui réagit comme des zombies décérébrés, alors qu’il y a toujours des phénomènes dans une manifestion de la population, un problème politique, il y a toujours dans les dérapages une manipulation.
Et que l’on me montre une étude sérieuse qui me contredit…
Mais cela ne se produira pas…
Copo. Olivier