Quand des êtres vivants se réunissent pour former un groupe de travail, ils le font dans un but précis et dans l’intention de parvenir à un objectif. Dans le cas d’une structuration humaine, ce but est forcément collectif.
Clubs, associations, partis politique, syndicats ces groupes sont des organisations structurées en vu, de faire des tournois entre des équipes différentes, de se faire élire en vu de gouverner, ou de défendre une cause ou autre.
Des gens se regroupent pour organiser une action collective, ou dans le but d’aider une ou des personnes, les possibilités sont multiples et souvent liées aux vécus des personnes.
Quelque soit la nature de cette structure, syndicat, parti politique ou autre, l’organisation poursuit un but et pour cela se structure.
Comme une armée, une entreprise, des gens ont des taches à accomplir, bien sur ils ont des moyens que soit voitures, bureaux et autres biens matériels, ce qui est bien plus déterminant n’est pas le matériel, mais ceux qui le font fonctionner.
Mais c’est aussi le talon d’Achille de toute structure, les personnes qui sont là pour structurer l’action ne sont pas toujours à la hauteur de la tâche, ou …n’ont pas intérêt à l’aboutissement de l’action.
Cette réalité devrait être analysée par toute individu qui fait de la politique, du syndicalisme, ou une action armée. Ou plus simplement un salarié(e) dans une entreprise chacun devrai prendre en contre l’élément humain dans les prises de décision des personnes qui ont en charge l’infrastructure de leurs organisation.
Ce qui doit être compris c’est qu’une personne a des buts de départs qui peuvent changer au cours de son existence. Une personne a différentes motivations : argent, pouvoir, besoin de voir son égo maintenue à une hauteur suffisante.
Par exemple une fois le but atteint, la personne pense ne plus être indispensable au mouvement , et ne se voit pas vivre autrement que dans l’organisation, qui le but obtenu ne lui survivra peut être pas ou pas sous la même forme.
La personne est payée par l’organisation, elle ne veut pas que la situation soit remise en cause.
La personne a l’organisation sous sa responsabilité, elle ne veux pas quelle soit détruite dans un combat quelle mène.
Bien sur des personnes peuvent être manipulées, par d’autres personnes, elles peuvent subir des pressions de la part des ennemis de l’organisation, une bonne observation doit être faite par tout personne sensée.
Quand on est un rouage de la structure, il y a mille et une façon de ne pas faire son travail, quelque soit la motivation.
Si une ou plusieurs personnes ne font pas leurs travails, des tâches ne sont pas accomplis.
Par exemple :une offensive militaire n’est pas menée à son terme, alors quelle devait l’être.
Si des tracts ne sont pas distribués ou d’autres milles et une chose qui s’accumulent font dire que l’organisation ne poursuit plus son but , ou ne fait plus que semblant de le poursuivre.
La plupart des gens dans les organisations font tout pour justifier des agissements qui a leur yeux même, semble n’être conforme en rien au but de leurs adhésions à la structure.
Mais pour ne pas exposer la structure au tir de ses détracteurs, par amitié, par désir d’appartenance à la structure, il lui abandonne une partie, plus ou moins importante de leur réflexion.
Surtout la confiance, le contrat tacite est le fondement de la vie en société et il est difficile de vivre sans ce contrat, ses normes qui font la vie de la société et de l’organisation humaine.
Mais attention ce penchant, peut aussi conduire à l’aveuglement, sur ce que fait l’organisation, plutôt, son infrastructure.
Là ou le bas blesse est qu’une organisation a un but et que les choses qui s’accumulent en contradiction avec ce but, font que ce but ne sera jamais atteint.
A plus ou moins long terme l’organisation se détruira ou sera détruite pas ses ennemis qui finissent toujours par sentir les difficultés qui se font jour ou carrément la faiblesse de l’infrastructure.
Pour comprendre la situation d’une structure, il faut regarder, si elle poursuit réellement le but quelle s’est fixée.
Les moyens mis en place, les actions, toutes personnes investies doivent avoir l’intelligence de ne pas faire confiance au discours, mais doit s’en tenir aux faits et aux actes.
Dans son analyse de la victoire à Cuba Fidel Castro avait bien compris la place des victoires sur le terrain dans la grande victoire.
Rien que pour cela, une structure qui ne cherche pas la victoire est suspecte et une organisation qui voit ses défaites s’accumuler sans réagir en dit long sur son état de délabrement.
Cordeil Olivier