La politique d’aujourd’hui et d’hier est l’art de convaincre. Sous nos latitudes convaincre la population, est confondue avec convaincre la populace.
Et pour obtenir un semblant de légitimité, on construit des électivités qui n’ont de démocratique que l’affirmation, comme le faisait si bien remarquer le philosophe et économiste Castoriadis.
Deux groupes sont constitués, avec comme légitimité, ce que disent les médias officiels, ils détiennent la façon de pensée et les autres sont mis au pilori. Du coups bon an mal an deux groupements politique font leurs petites popotes politique qui conduisent à la même choses depuis bon nombre d’années, ils « s’allient et salissent » la démocratie, comme en Allemagne.
Comme on peut le constater, « tout ça pour ça », mener la même politique, d’austérité et de casse sociale, évidement cette politique a des conséquences sur la vie quotidienne de nombreuses personnes. Il faut pour que ces politiques perdurent, bloquer l’émergence de tout courant politique qui porte une autre vision de la politique et empêcher tout débat permettant l’émergence d’autres opinions.
Pour cela, il faut mettre en place les stratégies suivantes : -une électivité qui empêche une représentativité plus juste de la population, grâce à des scrutins majoritaires, -une diminution du pouvoir du parlement, -des groupes parlementaires moutonnier et des confiscations du rôle l’Assemblée constituée, avec par exemple l’utilisation du « quararante-neuf-trois » ou les ordonnances en France, mais il existe d’autres dispositifs dans d’autres pays.
L’autre stratégie va elle opérer sur le mental des individus, grâce à la propagande et pour que cette propagande soit la plus efficace possible, il faut qu’elle soit perçue comme la vérité. La montée en épingle de la dénonciation des fuck news, alors que des mensonges ils y en a toujours eut et même d’Etat ! Mais que le pouvoir, les journaux (pro-Etat ou étatiste) et des lobbying veulent définir ce qu’est une vérité, la dérive est totalitaire.
Le but des politiques dans cette histoire est bien évidement de convaincre de leurs efficiences, avec comme mot d’ordre « laissez nous faire ce que bon nous semble, on sait », vous voyez « j’ai raison de faire ce que je fais »…
Evidement la réalité est toute autre. Pour brouiller la réalité les politiques ont recourt à l’utilisation des bouc-émissaires, chômeurs, chômeuses qui ne veulent pas travailler alors qu’il existe plus de demandes que d’offres les chiffres sont têtus, mais surtout les politiques menées depuis des années ont montré leurs inefficacité. On a donné beaucoup d’argent aux entreprises, des droits sur les travailleurs, c’est à dire une grande part de la richesse produite et le résultat est une catastrophe, sociétale qui dure et perdure, dire que ces expert et techniciens sont bien rémunérés…
Bien évidemment les migrants sont une cible facile. Ce phénomène qui dure depuis des millénaires ne peut être résolu, je veux dire pacifiquement, il faut croire que non ou plus tôt, que la peur d’autrui fait gagner trop de voie électoralement parlant, pour que l’on si penche intelligemment .
Il faut stigmatiser les groupes politiques qui ne pensent pas comme vous, avec des médias amis, en France les Insoumis en sont largement la cible par exemple. Dans le même temps critiquer les structures qui ne raisonnent pas comme « les biens pensants doivent penser », aventure qui est arrivée à un journaliste du Média. Ce dernier s’est fait attaquer dans toute la presse conservatrice et réactionnaire, parce qu’il donnait une opinion différente sur le conflits en Syrie, considérant qu’il n’y avait pas d’un coté les bons et de l’autre les méchants. Ce qui n’est sont opinion, a suscité des commentaires, contradictoires, « on ne peut pas affirmer cela » et « cela ne peut être dit », au non de la démocratie, alors que ce n’est qu’une opinion.
Le but bien sur est qu’il ne peut y avoir que l’histoire officielle, celle que nous conte les néo-conservateurs de France, d’Europe, des Etat Unis et d’autres encore.
Afin de pouvoir continuer leurs dé-tricotages des doits sociaux et des libertés fondamentales, qui est en marche depuis plus d’une vingtaine d’années.
Cette offensive réactionnaire est en pleine accélération et développe sa stratégie dans une certaine indifférence ou résignation.
Cela est inquiétant, mais n’est pas immuable…
Cordeil Olivier