OLIVIER DE BOISSEZON

Abonné·e de Mediapart

1 Billets

0 Édition

Billet de blog 6 janvier 2020

OLIVIER DE BOISSEZON

Abonné·e de Mediapart

Gestion des Créances d'Etat à percevoir.

Interrogations : pourquoi l'Etat français a renoncé à percevoir les impôts sur le revenus 2018 des particuliers français en 2019 ? Et quelle somme cela représente ?

OLIVIER DE BOISSEZON

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je ne prétends pas rédiger un article, n'en n'ayant pas la compétence, mais plutôt faire part d'un étonnement et d'un interêt pour recherche les réponses aux questions posées.

En effet, je m'étonne surtout de ce qui se passe en silence en France depuis la mise en place du Prélèvement à la Source, vu du budget de la Nation.

En recevant ma feuille d'IR en 2019, je ne vois pas apparaitre de justification ou d'explication de ce geste de l'Etat français et je lis un dégrèvement total de la somme des Impôts que j'aurais dû régler pour cette année là 2018, dégrèvement amplifié de la somme que l'on m'a versée arbitrairement sur mon compte en février pour que je participe au financement envers les associations caritatives.

De quel montant total est ce dégrèvement sur l'ensemble France ? (avec ou sans la part de "pré-financement" associatif).

Cet argent IR2018 était prévu au départ à recouvrir par l'Etat pour financer sa Trésorerie et les actions qu'il a à mener sur l'exercice courant, en l'espèce 2019. En renonçant arbitrairement à cette somme rondelette qui est une Créance à recouvrir, c'est il me semble, un cadeau que l'Etat prodigue en 2019 auprès des Particuliers qui paient des impôts, des Particuliers assez riches à très riches donc.

Ce tour de passe-passe délibéré ne profite évidemment pas vers les Particuliers non imposables.

Et simultanément, les associations ont constaté une diminution nette en 2018 de financement participatif. A croire que ceux qui savaient ce qui allait se passer ont évité en confiance d'aider un peu les pauvres et choisi de moins participer au financement des associations caritatives.

Fin 2018, ce n'était pas nécessaire ni intéressant de défiscaliser, à 66% ou 75%.

N'est ce pas une double peine pour la pauvreté en France et pour les associations ?

Et est ce que l'Etat français, qui a des dépenses importantes au jour le jour, a maintenant moins de frais de Trésorerie courante ? Le comble serait qu'il doive emprunter.

Où trouver ces "chiffres" et approfondir ces deux questions de bonne gestion de l'Etat ?

Respectueusement,

Olivier DE BOISSEZON Villeurbanne

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.