Dans le texte de Jordi Tejel Gorgas , 2009 , après la chute de l’empire ottoman , les kurdes ont été promis d'avoir un pays par les occidentaux. Maleureusement , la situation en Turquie, qui est le descendant de l’empire ottoman, (causé par Atatürk, un général, va vouloir renégocier les traités.) vont mettre fin au Kurdistan. Les Anglais vont décider plutôt de créer Irak et la France la Syrie. Le 25 avril 1920 , L’Irak est sous le régime des sociétés des nations ( l’ancêtre de ONU). Les Anglais, dans une optique pratique (il est difficile envoyer des troupes dans le nord de l’Irak.) vont décider de créer une administration indirecte dans les régions kurdes. Cheikh Mahmoud , un kurde influence dans le nord de l’Irak sera nommé comme le chef de cette région. Les zones peuplées de kurde seront divisées en deux régions administratives, dans le nord, les kurdes vont garder une autonomie et dans l’autre parti, les Britanniques vont directement contrôler les régions.

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Rapidement, les choses vont mal aller entre les Britanniques et les kurdes. Vers 1920 , Cheikh Mahmoud va demander la région de Kirkouk, les Anglais refusent de lui donner la région ( les Britanniques avaient comme objectif de diviser les kurdes ou la raison de faire deux régions administratives). Ils vont exiler Cheikh en Inde mais vers 1922, il ramène le chef kurde car ils s’étaient incapables de contrôler la région kurde sans lui. Des troubles vont continuer pendant les années 20 ou Cheikh va tenter de se révolter, mais les Anglais vont de plus en plus annexer les régions kurdes (enlever leur autonomie) pour limiter son pouvoir. En 1931 , la dernière révolte de Chiekh a été écrasée. Quand indépendance de l’Irak a été négociée, il y a rien de mention pour une autonomie kurde. Des émeutes contre ce traité entre l’Irak et les Anglais vont éclater chez les kurdes, mais l’armée irakienne va tirer sur les manifestants.

Dans le texte de Halkawt Hakem 2014 , le panarabisme va se développer dans les régions du moyen orient et cette idée veut une sorte d’union des Arabes. Panarabisme nie l’existence des kurdes, car selon eux, ce peuple n’a pas d’histoire et que leur langue est considéré comme inférieur. Le gouvernement de l’Irak ne reconnaît pas la langue kurde, ce qui montait les tensions entre les Arabes et des kurdes. Un contre promis arrive en 1931 pour calmer la situation, une sorte d’autorisation et de reconnaissance de la langue kurde, on pouvait enseigner le kurde dans le nord de l’Irak.
Durant les années 30 , une famille importante dans le Kurdistan Irak va commencer à émerger: les Barzani. Dans le texte de Allan Kaval , 2011 , cette famille est une lignée religieuse d’importance mineure. Les Bazani sont une famille , des le 19 siècles , n’accepte pas la centralisation de l’empire Ottoman. Vers 1908 , Mohamed Barzani se soulève contre les Turcs et tente de prendre la ville de Mossoul mais il échoue. De nombreux membres familles de Barzani vont participer a la révolte de Chiech. Vers les années 30 , Mustafa Barzani prend la relève de la révolte contre les Britanniques, mais il se fait arrêter en 1936. Vers 1943 , profitant des troubles en Irak, Mustafa évade et continue la révolte mais il échoue à nouveau et doit se cacher en Iran avec le reste de la famille Barzani. Il tente en 1945 de créer la république de Mahabad en Iran, mais en 1946 , Iran reprends le contrôle de la région , les Barzani retourne en Irak. Durant la même année, il fonde de PDK , un parti politique au début illégale en Irak pour promouvoir l’autonomie des kurdes.
En 1958 , le gouvernement Irak est reversé et une république est proclamée . Au début les relations entre le nouveau gouvernement et les kurdes sont bonne , le gouvernement Irakienne voyait dans la famille Barzani et les kurdes comme des alliées. Les kurdes sont reconnus dans la constitution et de nombreuses écoles kurdes sont ouverts, mais la tension va rapidement éclater, car l’Irak n’acceptant pas les revendications politique d’autonomie de Barzani et des kurdes , une guerre va éclater entre les deux groupes.
En 1963 , un nouveau coup d’État a lieu en Irak et le parti Nassériste arrive au pouvoir. Il ne va pas durer longtemps, car 1968 , un autre coup État arrive , le Parti de Baas prends le relève. Ce régime sera inspiré du nationaliste Arabe et sera fortement hostile aux kurdes. Malgré la reconnaissance des kurdes comme groupe ethnique dans la constitution et des protections sur leur langue, dans la pratique est que la langue kurde est interdite. Cette interdiction et le conflit sur l’autonomie des kurdes Irak vont faire continuer la guerre entre le gouvernement de l’Irak et les Barzani.
Vers les années 70 , la famille Barzani réussit à négocier la paix avec le gouvernement et une certaine autonomie est donnée. La région du Kurdistan Irak est sous protection des États-Unis et Israël pour contrer l'influence de la Russie (durant la guerre froide, l’Irak est sous influence Russe et les USA tentent baisser leur influence au moyen orient en soutenant les kurdes.). En 1974 , le conflit démarre à nouveau entre les Barzani et l’Irak (donc le dirigent est Saddam). Les États-Unis lâche leur allié kurde et les Barzani subissent une défaite.
La défaite de 1975 divise profondément les kurdes d’Irak , Moustafa Barzani est exilé en Iran pour ensuite mourir aux États-unis. En 1975 , profitant d’affaiblissement du PDK qui a perdu la guerre contre le gouvernement Irak , Jalal Talabani , un général a Barzani , fonde un nouveau parti , le UPK. Son parti sera un rival des PDK jusqu’à aujourd’hui. Il va installer dans le sud du Kurdistan Irak.
Durant les années 70 , Irak mène une politique d'arabisation. Les restants de PDK et le nouveau parti le UPK mènent une guérira contre le gouvernement de Saddam. En 1978 , PDK accuse le UPK être lié au gouvernement de l’Irak et une guerre entre les deux partis commence.
Durant les années 80 , l’Irak et l’Iran sont en guerre et les kurdes vont en profitent pour se soulever. Les deux pays vont profiter de leur minorité kurde pour se faire la guerre. l’Iran va soutenir les kurdes d’Irak contre Saddam et l’Irak va soutenir les kurdes d’Iran contre le régime islamique. Les kurdes d’Iran et d’Irak vont aussi affronter entre eux pendant ce conflit. Les Kurdes d’Irak soutenu par d’Iran attaquent les kurdes d’Iran soutenue par d’Irak. Le parti de UKP va aider le régime iranien avoir accès au territoire de l’Irak.
En 1988 , l’opération Anfal est menée par Saddam pour écraser la rébellion kurde , entre 50 000 et 180 000 kurdes seront morts durant cette opération. Certain considère que c’est une sorte de génocide.
En 1991 , Irak envahi le Koweït mais les États-Unis intervient et détruit l’armée Irakienne. Face à cette défaite militaire , les kurdes en profite et se révoltent comme les chiites contre l’Irak, mais l’armée de Saddam réussit à les écraser. Une no-fly zone est imposé par les États-Unis et l’Europe dans le ciel de l’Irak pour que Saddam ne puisse pas utiliser ses avions pour attaquer les kurdes. Incapable de stabiliser la région, Saddam fait retirer ses troupes de cette zone et mets un embargo sur la région. Sans être officielle, la région du Kurdistan Irak a eu son autonomie.
Dans le texte de Berévan Adlig 2007 , en 1994 , le PDK et UPK entrent en guerre. Le but est le contrôle des territoires et de l’argent tiré par des postes frontaliers (aussi les revenues du pétrole). Près de 4000 kurdes mourront du conflit. UPK a le soutien de l’Iran pour faire tomber leur rival UKP et Massoud Barzani qui est leur chef (fils de Moustafa Barzani). Incapable de résister face à UKP et voyait sa chute , Massoud demande de l’aide de Saddam pour reverser le cours de la guerre. Avec l’armée de Saddam , la ville de Erbil ( qui est la capitale du PDK ), a été récupérer et les États-unis négocie la paix entre les deux partis.
Vers 2003 , les États-Unis décide envahir l’Irak et reverse le régime de Saddam , l’autonomie kurde est reconnue dans la constitution. En 2005 , les deux partis politiques décide de faire la paix pour s’unir dans un gouvernement fort malgré qui garde leur armée (Kurdistan Irak, il y a deux armées officielles).
En 2014 , L’état islamique arrive en Irak et décide de conquérir le nord de l’Irak. Profitant du vide, les kurdes luttent contre l’État islamique et prennent la ville de Kirkouk, une ville disputée entre l’Irak et les kurdes. En 2017 , le Kurdistan Irak va faire un référendum sur l’indépendance , le oui est gagant a 90%. Irak refuse l’indépendance et prend 45% du territoire kurde (dans le but de l’affaiblir) donc la ville disputée de Kirkouk, c’est une défaite pour les kurdes.
Le gouvernement Kurdistan Irak:
Le Kurdistan Irak est divisé en deux partis politiques , le PDK et le UPK. Les partis politique sont en faite des sortes de dynasties familiales. Le PDK est le parti politique de la famille Barzani et le UPK est de la famille Talabani.
Le PDK a le ⅔ du territoire du Kurdistan Irak et il est allié à la Turquie et proche de l’Irak , il est dans un courant conservateur et nationaliste. Le UPK a ⅓ du territoire et il est allié à l’Iran, ce parti est plutôt au centre et soutient plus moins le PKK. Il est favorable au Rojava et il a une certaine hostilité envers la Turquie. Ce parti est aussi proche des groupes de gauche.
Chaque parti est une famille et ils ont leurs propres armées, les peshmergas. L’armée du Kurdistan Irak n’existe pas dans le sens que les armées kurde ne portent pas allégeance au gouvernement kurde, mais a leur parti politique. Il y a eu des tentatives unifications, mais ça été tous des échecs.
Les deux groupes vont créer un parlement kurde KRG pour prendre des décisions en assemblée. C’est une assemblée élue par le peuple pour diriger le territoire. Il reste que dans les faits , les deux familles contrôlent leur territoire en question sans que l’autre n’ait le droit intervenir.

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Enjeux aujourd’hui:
Les Yézédies:
Les yézidies sont un groupe religieux. Pour le Kurdistan Irak, ils sont des kurdes (il faut savoir que la question si les yézidies sont kurdes ou pas est controversé.). Le gouvernement du Kurdistan et de l’Irak se dispute cette zone (territoire ou vit les Yézidies) . En 2014 , l’État islamique attaque cette communauté. Les soldats kurdes fuient les lieux et le groupe du PKK , considérer terroriste par la Turquie et ses alliées sauve une partie des yézidies et crée sur place des milices auto défense.
Dans article de Khazan Jangiz , 2021 , la Turquie avec les kurdes d’Irak et le gouvernement central vont décider de reprendre en mains cette région. La Turquie considère que le PKK à installer leurs bases militaires dans cette région et que les milices yézidies crée après l’attaque de Daech sont lié au PKK. La Turquie a attaqué a plusieurs reprises cette région mais le gouvernement de l’Irak et des kurdes ont demandé d’arrêté Pour éviter de froisser ses voisins, la Turquie va créer une collaboration entre les deux acteurs pour reprendre la région afin quelle soit sous le contrôle du gouvernement Irak et que le PKK parte.

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La ville de Kirkouk:
Dans le texte de Hamit Bozarslan , 2005 , la ville de Kirkouk est vues comme les kurdes comme la Jérusalem, une ville avec plusieurs cultures qui se mélangent. La ville est habitée en majorité par des kurdes, mais les politiques arabisations ont eu lieu sous Saddam. Un parti de la population est devenu arabe, mais après 1991 , les kurdes sont revenus vivre dans la ville.
Au-delà du symbolisme de la ville, sa région est riche en pétrole, elle rapporte beaucoup d’argent et s’il y a un conflit entre les kurdes et le gouvernement central, c’est pour la richesse de la ville.
Aussi un conflit entre les kurdes et les Turkmènes, cette minorité turque, compose entre 20 et 33% de la population de la ville , considèrent Kirkouk comme leur capital culturel et refuse que les kurdes prennent possession de la ville . La Turquie considère que si les kurdes changent la démographie de la ville , c’est un acte de guerre. En 2003 , elle a menace d’invasion le nord de l’Irak si les kurdes entrant dans la ville.
Durant 2014 , quand l’État islamique à commencer à occuper Mossoul et prenant de plus en plus de territoire, les kurdes ont profité pour prendre la ville sous prétexte de la défendre et on commencé à tirer les ressources pétrolières. En 2017 , les kurdes perdre la ville après leur référendum. Aucun combat a eu lieu, car c’est UPK qui devait protéger la ville, mais l’Iran a demandé de retirer leurs troupes. Ils ont accepté, car les revenues de la ville allaient au PDK et ils ont refusé de défendre une ville qui ne rapportait rien à eux.
La perte de la ville a été un coup dur pour les kurdes, mais ils continuent à revendiquer la ville. À ce jour, une loi dans la constitution réclame un référendum pour savoir le statut de la ville mais elle n’a jamais été appliquée à ce jour.

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La relation avec la Turquie:
Vers les années 90 , la Turquie était hostile à la création une autonomie kurde en Irak et elle a menacé envahir cette région sous prétexte de protéger les minorités turques en Irak. Dans le texte de Hardy Mède , 2017 , dans sa guerre contre le PKK , la Turquie a frappé à plusieurs reprises la région du Kurdistan Irak (dans les années 90). Quand Saddam a tombé en 2003 , ni la Turquie et ni la famille Barzani voulait ouvrir des relations, mais par des questions intérêts , leurs relations vont changer . La Turquie a refusé pendant longtemps aux kurdes d’Irak avoir leur autonomie par peur de contagion sur son territoire (que les kurdes de Turquie demande la même chose).
Dans une optique de plaire à l'Union européenne et sa politique de zéro problème avec ses visions, la Turquie va être plus clémente avec les kurdes. Le Kurdistan Irak est un marché intéressant pour la Turquie, une zone avec un potentiel économique énorme qui donne accès au monde arabe. Avec ses ressources en pétrole et son marché d’intérieur, la Turquie invertie massivement dans le Kurdistan Irak et commence à nouer des liens avec lui.
Aussi , dans un équilibre politique, la chute de Saddam à favoriser le pouvoir chiite (un courant de l’islam qui est en Iran majorité) qui compose 60 % de la population Irak. Iran, qui se veut gardienne des chiites, soutient le gouvernement d’Irak et étend son influence dans le pays. Le parti de Barzani , qui est sunnite ( l’autre courant dans l’islam) se retrouve isolé. Le parti l’opposition a Barzani est proche de l’Iran. Dans une optique brisée, son isolement , Barzani va allier avec la Turquie pour contre balancer l'échiquier du pouvoir.
La Turquie veut aussi allié avec les kurdes d’Irak car c’est une région stable. Irak. Depuis 2003 , Irak est fortement instable et le Kurdistan Irak sert comme une sorte de marche a la Turquie pour se protéger des dangers de l’Irak.
La relation entre la Turquie et les kurdes irak reste complexe.Durant le référendum en 2017 , la Turquie à menacer une intervention militaire le Kurdistan Irak si celui-ci devenait indépendant. Par sa lutte contre le PKK , la Turquie occupe le nord de l’Irak (Kurdistan Irak) et il y a des tensions entre le gouvernement kurde et la Turquie sur les frappes aériennes dans la région. La relation entre les deux groupes est inégale, le Kurdistan Irak dépends fortement de la Turquie pour sa santé économique.
Un gouvernement illégitime:
Dans un article de Dara Salam 2020 , la population kurde est en colère contre le gouvernement de Barzani. La cause est que le gouvernement est fortement corrompu. À chaque élection, ce sont les deux même familles qui se présentent et ceux-ci utilisent une certaine force pour se maintenir au pouvoir. La brutalité policière est souvent utilisée contre les manifestants.
Le gouvernement du kurdistan Irak ne paye pas ses fonctionnaires, ils disent que le gouvernement Irak ne leur donne pas l’argent nécessaire, mais la réalité est que la corruption fait en sorte qui manque d’argent. Par un élitisme et néo patrimoine, les meilleurs postes et les terres sont donné à leur membre de leur famille. Leur économie est basée en majorité sur le pétrole donc ils dépendent de cette ressource. Les deux parti politique est de plus en plus mal vu par les kurdes surtout par la jeunesse kurde.
Biographie:
Hakem Halkawt, « La longue marche de la langue kurde en Irak », Maghreb - Machrek, 2014/4 (N° 222), p. 11-26. DOI : 10.3917/machr.222.0011. URL : https://www.cairn.info/revue-maghreb-machrek-2014-4-page-11.htm
Jaffar Shwan, « La politique culturelle du Gouvernement Régional du Kurdistan – Irak », Maghreb - Machrek, 2014/4 (N° 222), p. 27-43. DOI : 10.3917/machr.222.0027. URL : https://www.cairn.info/revue-maghreb-machrek-2014-4-page-27.htm
Tejel Gorgas Jordi, « Repenser les nationalismes « minoritaires » : le nationalisme kurde en Irak et en Syrie durant la période des Mandats, entre tradition et modernité [*] », A contrario, 2009/1 (n° 11), p. 151-173. DOI : 10.3917/aco.061.0151. URL : https://www.cairn.info/revue-a-contrario-2009-1-page-151.htm
Bozarslan Hamit, « Le Kurdistan d'Irak aujourd'hui », Critique internationale, 2005/4 (no 29), p. 25-36. DOI : 10.3917/crii.029.0025. URL : https://www.cairn.info/revue-critique-internationale-2005-4-page-25.htm
( kirkour)
Roussel Cyril, « L'introuvable frontière du Kurdistan d'Irak », Politique étrangère, 2014/2 (Eté), p. 63-77. DOI : 10.3917/pe.142.0063. URL : https://www.cairn.info/revue-politique-etrangere-2014-2-page-63.htm
https://www.lesclesdumoyenorient.com/Les-Barzani.html Les Barzani , Allan Kaval , les clée du moyen orient.
Adlig Berévan, « Le Kurdistan irakien », Hérodote, 2007/1 (no 124), p. 155-172. DOI : 10.3917/her.124.0155. URL : https://www.cairn.info/revue-herodote-2007-1-page-155.htm
Hardy Mède est docteur en science politique, chercheur associé au CESSP (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et au CETOBaC (EHESS) où il dirige le séminaire « Les mutations de l’espace kurde : institutions, acteurs, représentation ». Ses recherches portent sur la sociogenèse de l’État, les partis politiques, le genre en politique, les mouvements sociaux et les conflits armés.
It is time for a system overhaul in Iraq’s Kurdish region , Dara Salam https://www.aljazeera.com/opinions/2020/12/30/it-is-time-for-an-overhaul-of-the-system-in-iraqs-kurdish-region