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GMT, tenu par sieur Harold Leckat, juriste de formation et très proche du patron de l'Économie gabonaise, avait réalisé un reportage à charge contre le chef du parquet, faisant peser sur ce dernier un soupçon de détournement des fonds réquisitionnés chez Ian Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet du fils putatif d'Ali Bongo.
En effet, dans une publication mensongère, Gabon Média Time n’avait pas hésité à laisser entendre que le procureur de la République se serait rendu coupable d’une "grave faute" au moment de la perquisition menée chez Ian Ghislain Ngoulou.
Pour le journal, pourtant managé par un juriste de formation, André Patrick Roponat aurait donné une "consigne peu orthodoxe à ses équipes sur les devises dont il s’est arrogé le droit d’en faire l’évaluation en catimini".
En simple, il avançait que le procureur aurait menti sur le montant saisi chez l'ancien Directeur de cabinet du fils d'AliBongo. Pour ce média reconnu comme un spécialiste de la presse à scandale, le procureur de la République aurait subtilisé cet argent.
"Pourtant, il faut rappeler que toutes les saisies et perquisitions actuellement effectuées ou qui l’ont été, ont été faites en présence des militaires du CTRI expressément détachés par le Président de la Transition afin de s’assurer que tout est fait dans les normes.
", relate Dossier rouge Afrique, un journal local.
Outrepassant les codes du métier pour demander le départ d’André Patrick Roponat, devenu gênant pour les intérêts de certains magistrats, GMT est allé jusqu'à faire passer une voix entendue dans la vidéo comme étant celle du procureur. Une fausseté, puisque la voix entendue au moment de la perquisition, était plutôt celle d'un agent des services spéciaux.
"Chantage, Manipulation de l’information, Fake News, Atteinte à la dignité. Des expressions qui seraient devenues le fonds de commerce d’une presse malicieuse prête à tout pour le scoop, les contrats et la gloire personnelle de ses dirigeants. Ce qui est sûr, la Haute Autorité de la Communication devrait agir dans les plus brefs délais afin de mettre fin à ce génocide journalistique orchestré dans le seul but de nuire à autrui et d’attirer le maximum de clics au mépris total de la dignité humaine et de la déontologie du métier de journaliste" précise Dossier rouge Afrique.
Dans les couloirs du Palais présidentiel, on affirme que le procès-verbal de la perquisition et de la saisine avait été dûment signé par Ian Ngoulou. Les avocats de l'ancien Directeur de cabinet étant pointilleux, n'auraient-ils pas dénoncé l'irrégularité observée par les seuls super journalistes de GMT ?
Mais Laurence Ndong, la ministre de la communication a fait le choix d'un désaveu envers le procureur gabonais. Autant dire que c'est le monde à l'envers.