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Un outil de propagande, qui excelle dans la manipulation et le chantage. Le patron de GMT, chassé du cabinet d'avocats dans lequel il faisait ses preuves pour avoir vendu des informations à Alfonse ONGOUO, propriétaire de L'AUBE et LA LOUPE, il s'est introduit dans le journalisme par effraction.
Il savait que sa carte était déjà grillée, et à Libreville on se passe très vite le mot. Qui devait prendre le risque d'embaucher un espion dans son cabinet? C'est là la raison de sa désertion des milieux de sa profession d'origine. Avec GMT, Harold LECKAT veut se faire beaucoup d'argent et peu importe les moyens.
Harold LECKAT n'a pas d'amis, seul l'intérêt guide son ventre.
Comme cette histoire de fous avec le procureur. Les langues commencent à se délier. Harold LECKAT se serait fait acheter pour tailler en pièces le procureur de Libreville. On ne parle pas de quelques centaines de mille. Les commanditaires des deux reportages de GMT ont sorti le chéquier.
"Monsieur LECKAT aime l'argent, et c'est ce qui va le tuer… malheureusement. J'ai entendu parler de beaucoup d'argent, jusqu'à ce que Roponat tombe, il ne va faire que tirer", déclare un magistrat qui a désiré l'anonymat.
Chez les journalistes, c'est le même ressenti. "On ne peut rien dire ou faire qui peut enfoncer GMT, sinon ça fera mauvaise impression. La presse doit rester soudée, même si le confrère a tort. Mais sinon, nous n'approuvons pas les méthodes de notre confrère. C'est à cause de tout ça que la presse gabonaise a une mauvaise image ", déclare aussi un journaliste.
"Dans les pays où les journalistes sont professionnels, ils ne s'abaissent pas de cette façon. GMT ne fait pas du journalisme, mais de la propagande, et c'est malheureusement ça la presse au Gabon ", analyse un professeur de Littérature africaine à l'UOB.