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Billet de blog 16 octobre 2023

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GMT bientôt suspendu par la HAC

L'affaire judiciaire André Patrick ROPONAT contre le quotidien en ligne Gabon Media Time (GMT) trouvera son épilogue à la haute autorité de la communication (HAC).

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Illustration 1

Loin de violer l'article 12 de la charte mondiale d'éthique des journalistes qui dispose que "le journaliste fera preuve de confraternité et de solidarité à l'égard des confrères ou consœurs,sans renoncer pour la cause à sa liberté d'investigation, d'information,de critique,de commentaire,de satire et de choix éditorial. Qu'à cela ne tienne,notre rédaction jette un regard lucide sur cette affaire qui oppose le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville André Patrick ROPONAT, justiciable avant tout ,contre Harold leckat directeur de publication de GMT ,lyonnel Mbeng  rédacteur en chef adjoint,Esther Kengue journaliste et karl Maure monteur.

Tous poursuivis pour outrage à magistrat, diffamation par voie de presse, après la polémique provoquée par un article et un reportage vidéo très choquants et surréalistes présentant sieur ROPONAT André Patrick comme un voleur de fonds en billets d'euros lors d'une fouille policière au domicile de IAN Ghislain Ngoulou,le 30 août dernier après la prise du pouvoir par l'armée gabonaise.
 
    Au regard de ces accusations jugées sans fondements,André Patrick ROPONAT avait décidé de porter plainte à la Direction générale des recherches contre la Rédaction de Gabon media time qui avait diffusé le 30 septembre 2023 le reportage accusateur.
   
   Puis le 4 octobre dernier,les officiers de police judiciaire avaient entamé les enquêtes préliminaires par les auditions de IAN Ghislain Ngoulou qui lors de cet exercice a formellement démenti les faits rapportés par le journal en ligne GMT .

Par la suite,le capitaine auteur de la voie qui disait "Mets ça dans l'enveloppe,tu vas aller compter ça au bureau "  avait fait sa déclaration des faits mettant à nue les contrevérités véhiculées par le media proche de l'actuel ministre gabonais de l'économie Mays Mouissi

Intéressons nous un temps soit peu à l'interrogatoire du confrère Harold leckat et ses collaborateurs,il ressort que dans le rapport d'enquête classé confidentiel et  versé au parquet de la République près le tribunal de première instance de par la Direction générale des recherches,une source judiciaire nous indique que les confrères se sont enfoncés dans leurs déclarations en faisant le mea culpa tout en violant délibérément l"article 44 du code de la communication en République gabonaise qui dispose que "Tout journaliste est personnellement responsable de ses écrits et des informations qu'il diffuse.Il doit s'assurer que l'information qu'il diffuse est juste et exacte et éviter d'exprimer des commentaires et conjonctures sur les faits non vérifiés.
 

Il lui est interdit
_l'insinuation malveillante
_la calomnie
_l'injure
_la désinformation des faits
_le mensonge "
_la falsification par déformation.

Au vue de cet article 44 du code de la communication,il convient de reconnaître que la rédaction de Gabon media time a produit un reportage  fallacieux, tendancieux et  d'inexactitude qui n'a rien avoir avec du journalisme juste pour éclabousser André Patrick ROPONAT et se cacher derrière la sacro sainte liberté de presse couronnée par la dépénalisation du délit de presse.

Par ailleurs,la ministre de la communication laurence NDONG qui avait rassuré aux journalistes de GMT et leur directeur de publication,la ferme volonté des nouvelles autorités gabonaises de promouvoir la liberté de la presse doit impérativement noter que l'article 57 du code de la communication en République gabonaise protège seulement les professionnels de la communication qui diffusent ou publient des informations avérées sous réserve du respect du secret de l'instruction et des informations classifiées .

La ministre de la communication pourrait pourquoi pas amener les hommes et femmes des médias à s'imprégner au quotidien leurs droits et devoirs.

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